• 1 arrivéeEnfin, sur le sol canadien

    Vol Paris -Montréal 5530 km

    Le départ, vers le ciel, à 14h05  est bien moins désagréable que l’on a voulu me faire croire. Déjà , les hôtesses nous offrent une petite lingette fraîche au citron. Nous avons 5530 km à faire à 12 km de haut à une vitesse de 800 km/h. Dehors, il  fait  – 63° ! Nous ne ressentons pas ce froid, mais, quelques personnes demandent une couverture. Nous avons,  environ , 7h20 de vol.

    L’avion vole de plus en plus haut et de plus en plus vite, avant de traverser l’océan atlantique. Devant nous se trouve un téléviseur qui  nous indique où l’on se situe par rapport à l’océan et ensuite, par rapport au point d’atterrissage.  La vitesse et l’altitude nous sont aussi communiquées. Je trouve très intéressant  de pouvoir suivre  le vol de l’avion. Pendant ce temps, les hôtesses s’affairent : il y a un bruit de placard. Elles préparent la distribution des repas. Nous sommes à 11,500 km de haut à 800 km/h par – 63° et nous allons engloutir notre repas de midi !!! voilà le menu :

    – torsettes en salade composée

    -Poulet rôti, pâtes/haricots verts

    -fromage + beurre

    -crumble, pain, une petite bouteille de vin et d’eau gazeuse pour moi, ainsi qu’un café, nous sont servi sur un plateau. Nous avons tout mangé, nous avions faim.

    A côté de Jeannine, Il y a une gentille voisine qui entame la conversation. Elle se fait un plaisir de nous raconter le Canada qu’elle connait bien .  Tatie a mal aux jambes et va faire un tour dans le couloir.  Elle me cède sa place. Elle est fatiguée et voudrait dormir.  Elle m’écrit un petit mot sur son carnet : – » la voisine me saoule  » !. A moi aussi,  elle commence à me barber.  Elle a tout vu, tout lu  : auteur français, classiques, modernes, et beaucoup de pays où elle a habité parfois. elle raconte leur vie, leur coutume……… marre ………….

    Quelques personnes dorment. Tatie se promène de nouveau. Quand elle revient , elle me dit qu’il y a autour de 350 places.  A 17 h 15, heure de Paris, on peut suivre le film : la coccinelle revient. Le moulin à paroles s’est endormi. Ouf ! je vais pouvoir attaquer les mots fléchés. Tatie s’est assoupi aussi.

    On nous réveille pour une collation salée avec aussi des biscuits, un jus de fruit, suivi d’une serviette chaude et mouillée pour se rafraîchir.  Il nous reste 1690 km soit 2h 15 de vol.  A 14h 45, heure de Montréal, nous amorçons doucement la descente sur le sol canadien. Vingt minutes avant l’arrivée, on nous distribue des bonbons, pour ne pas avoir mal aux oreilles à la descente. La ville est de plus en plus près . On aperçoit le Saint Laurent. Nous sommes un peu bousculées à l’atterrissage, mais nous sommes saines et sauves, à 15 h 25, heure locale, ( 21 h 25 à Paris  ), nous posons les pieds sur le sol de l’aéroport international Trudeau de Montréal.

    Nous suivons des couloirs sans fin, comme dans un labyrinthe. Nous approchions de la sortie, mais avant la douane, il faut remplir un formulaire : nom, adresse, motif du déplacement, ce qu’il y a dans la valise…. Il a donc fallu que je déclare qu’il me restait un peu de bon saucisson pur porc du casse-croûte du départ.  Ce n’était sûrement pas la chose à faire § en voilà la preuve  : J’ai déclaré un bout de pain , un peu de saucisson et une nectarine. Qu’a cela ne tienne !  puisque c’est ainsi, j’ai droit à un contrôle supplémentaire. Nous faisions la queue pour la sortie et un  » gentil douanier « , et demande si nous sommes bien Mmes G…. ? oui, bien sûr !  Il regarde les passeports.  Nous allons dans une pièce à part et il nous explique gentiment mais sérieusement, qu’on n’a pas le droit de transporter des laitages et dérivés, des viandes, des charcuteries et des fruits à pépins. Le pain, oui, dit-il en fouillant le sac, la nectarine, oui, mais le  SAUCISSON, … NON !! ET? prestement, il me subtilise le saucisson, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. J’en reste complètement abasourdie ! Mon saucisson , pur porc, que j ‘achète très rarement, disparu !!! J’ai du mal a accepter la chose , car j ‘adore ça et j’avais pris le temps de le choisir, ni trop mou ni trop sec. Nous sortons de la pièce rapidement et nous sommes prises d’un grand fou rire , en pensant au geste du douanier . ( c’était quand même marrant de le voir faire disparaître le saucisson aussi rapidement, comme si le saucisson était contagieux )

    Nous apercevons dans le hall, des gens avec des panneaux dans les mains, et essayons de voir le panneau  » nouvelles frontières « . c’est Jeannine qui le voit . Une jeune femme se présente, elle se nomme Katy. Elle est notre guide francophone et nous accompagnera durant notre séjour.

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    Notre soirée libre  

    Katy appelle, cherche et regroupe ses 51 inscrits. Pendant ce temps, j ‘essaye de téléphoner en France avec ma carte prépayée de la poste, mais je n’y réussi pas. Après quelques essais infructueux, je renonce.  Tatie achète une carte dans le hall à 30$ , sans plus de succès.

    Katy a récupéré tout son petit monde et nous conduit dehors vers l’autobus. Nous  respirons,  enfin, l’air de Montréal ! Notre guide nous présente le chauffeur du bus, Robert. Nous nous installons ,peu à peu , dans le car qui restera le notre jusqu’à la fin du séjour. On va pouvoir y laisser les manteaux et diverses choses. Cela nous évitera de les transporter tout le temps.

    Kati, petite et enrobée, comme moi, mais très sympathique et joviale, nous souhaite la bienvenue dans son pays qu’elle connait bien. Elle nous explique aussi, le programme.

    Nous nous installons à l’hôtel « Lord Berry  » à 17h , heure locale.

    Katy nous distribue à chacune, une enveloppe  avec la clef et le numéro de notre chambre.  Nous nous  aproprions cette chambre  » luxueuse  » ( pour moi ), pour deux jours. La pièce est belle et grande avec deux grands lits et tout le confort : cafetière électrique, café, sucre, lait en poudre, thé,  table et fer à repasser, frigo, téléviseur, sêche cheveux, climatiseur etc…..Jeannine fouille dans les tiroirs et trouve ce qu’elle cherchait, soit une bible.

    Ce soir c’est diner et soirée libre. Kati nous donne des renseignements  nécessaires pour ne pas se perdre dans cette grande ville et où trouver des restaurants. Nous choisissons une rue en nous promenant et cherchons un restaurant pas trop cher.  Un vietnamien attire notre attention  et nous séduit. Aussitôt assises, un serveur nous amène les menus et deux grands verres d’eau glacée. J’étais très étonnée et pourtant, ici, c’est d’usage. Tout le long du repas , nos verres sont remplis régulièrement. Il n’y a pas d’alcool, mais on peut apporter notre bouteille. L’alcool est considéré produit de luxe ainsi que le fromage. Nous payons 31$50 pour deux et c’était très bon.  Nous continuons notre promenade en rentrant tranquillement.  Nous nous asseyons sur un banc et goûtons au calme de cette ville. Quelques voitures circulent et ça nous distrait de les regarder.  Il y en a de bien belles et  et deux limousines blanches passent devant nous.  Nous constatons qu ‘elles n’ont pas de plaque minéralogique à l’avant. On y voit parfois un logo ou un nom et sur l’arrière il y a une phrase :  » je me souviens…. »Kati nous a expliqué ce que cela voulait dire.  –  » je me souviens que sous le lys  je naquis et et sous la rose je grandis  » Poème écrit par Georges Etienne Taché ( sous le lys, pour la royauté et sous la rose pour  le royaume uni ) Il est 21 h . Nous entrons dans notre chambre au quatrième étage. Il fait nuit depuis déjà une heure. En France,  il est  3 h du matin.  Nous prenons la douche et nous allongeons dans notre lit bien confortable et allumons la télévision. Nous bavardons et commentons notre journée. Tatie me dit vouloir prendre une photo de la cabane en carton que nous avons vu ce soir, sous les sapins, pendant notre balade. Nous éteignons et essayons de dormir, j’ai du mal à y arriver !

    A 2h 30, nous nous réveillons et avons du mal à nous rendormir.

    C’est sûrement à cause du décalage horaire……..2 montreal (10)

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  • 10 septembre, visite de Montréal  (11) 

    Le jour se lève à 6h .  Personne dans les rues . Je prépare le café et n’ose pas utiliser le colorant pour café  (  je suppose que c ‘est du lait en poudre ).  EN fait , c’était bien du lait en poudre, avec des explications très scientifiques à peine prononçables Ici, les prises électriques sont différentes de chez nous.  L’électricité est de 110 v, toute fois cela ne change rien, il suffit d’acheter un adaptateur pour charger les téléphones, cameras et autres…….

    Je regarde par la fenêtre. En un quart d’heure , je comptabilise déjà 30 voitures, six bus, cinq vélos et six piétons, sept taxisIl y a peu de circulation et peu de bruit. Il est 6 h 45 mn , le réveil sonne. Nous buvons notre premier café. Plus tard, tatie descend chercher une borne pour le net. Elle essaie plusieurs fois et y laisse quelques piécettes ! Les commandes et les claviers sont différents  de chez nous . Au moment du petit déjeuner collectif, elle trouve enfin la solution.  Petit déjeuner étonnant, mais à la française et avec du beurre salé.  Beurre que nous retrouverons à tous les repas, avec le pain, dans tous les restaurants. Il y a du thé du café , mais pas de chocolat. Une fois b ien restaurés, nous prenons le car, pour une visite guidée de Montréal, avec une guide spécialisée de la mairie.

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    2h 30, de visite de déambulation dans cette grande ville francophone, très étendue, de 50 km de long sur 20 km de large. De nombreux arbres  et espaces boisés ornent les rues. Dans les quartiers chics, les parterres sont bien entretenus et couverts de fleurs. 

    . Certains quartier moins exposés aux tourisme, sont moins entretenus, avec de l’herbe partout. Je fais des photos du St Laurent et du mont Royal. Nous visitons le village olympique et je suis très fière de faire quelques pas sur le circuit de la F1 de Jacques Villeneuve, ex coureur de F1,  ( j’adore la F1 ). Or courses, les jeunes  y  pratiquent divers sports, ski à roulettes, patins à roulettes, vélos etc….

    Nous admirons, aussi, la vieille ville, avec ses maisons imposantes et leurs toits verts.  Ils sont verts, car les toits sont en cuivre. Au Canada, il y a de nombreuses mine de cuivre et dans le temps c’était moins cher.

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    Dans Montréal, se trouve un port intérieur. Les bâtiments publics sont bien fleuris. Il y a de nombreuses églises, toutes différentes les une des autres.  On y voit des quartiers chinois, portugais ……….et des tours de 50 étages dominent les vieilles bâtisses qui ont tant de charmes et de caractère.  On peut y rencontrer des riches et des pauvres comme chez nous. Nous apercevons des mendiants et d’autres qui  » font les poubelles « . D’autres, ivres, traversent le passage clouté.

    Ici, en voiture, il faut s’arrêter  avant les feux, qui sont après le croisement et, toujours, on peut tourner à droite en évitant les piétons.

    Les trottoirs sont bien aménagés et nous y croisons des voitures pour handicapés , qui sont ornées d’ un drapeau orange à l’arrière . Entre la route et le trottoir, il y a la piste cyclable où se côtoient vélos, patins en ligne, , skates boards….

    Nous approchons du Vieux Quartier de Montréal avec sa place Jacques Cartier et sa basilique de Notre Dame.

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    J’ai enfin compris comment fonctionne le téléphone et en profite pour appeler ma famille. Une carte postale sera envoyée plus tard. Nous sommes étonnées du prix du timbre ( 1$45 ) Peu avant le déjeuner, le car nous dépose à côté d’une grande place, en centre ville. Là, on y voit des ouvriers qui déjeunent au soleil , sur des bancs ou tout simplement assis sur la pelouse. Les écureuils bleus du Canada, très jolis et pas peureux du tout, s’approchent des humains facilement, et prennent la nourriture dans les mains qui se tendent. Ils osent nous tirer les doigts pour  voir si, dans les  mains,  se trouve quelque nourriture. Les petits oiseaux et les mouettes picorent les miettes perdues dans la pelouse.


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    Notre restaurant du jour n ‘est pas très loin et nous sommes attendus.  Au menu :

    – salade choux verts

    – smoked meat ( très bon )  viande de boeuf marinée avec des herbes cuite  et séchée, coupée très fine et servie entre deux tranches de pain de mie coupée en triangle

    – frites

    – dessert

    Dans les assiettes il y avait deux triangles bien garnis. Nous avons bien mangé et c ‘était très bon. En sortant, les enfants nous offrent une pomme bien  brillante et lustrée par eux même .

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    Visite de Montréal,   suite…. 

    A la sortie du restaurant, Katy, nous distribue  le plan de la ville et chacun part de son côté pour visiter la ville selon sont plaisir. Nous avons donc, une après- midi libre . Nous partons de bon pied avec l’intention d’en prendre plein les yeux.  Sur les portes des magasins, nous pouvons lire de nombreuses offres d’emploi. C’est étonnant, car , il y a de nombreuses personnes sans travail et sans argent. Nous visitons le quartier chinois, nous le traversons et débouchons  peu à peu , sur l’hôtel de ville. Là, stupéfaction !!Nous nous arrêtons et n ‘en croyons pas nos yeux …………… des limousines !!!!3 limousines

     

    pleins de limousines !!!!!!!!! Ellessonttoutes blanches. C’est la première fois que j’envoie de près! Les chauffeurs bavardentgentiment dans leur costume strict et impeccable. Un peu plus loin, nous rencontronsbeaucoup de mariés, avec, tous, unecolonne de demoiselles d’honneur. Les invités , qui se sont un peuéloignés, peuventfacilementreconnaîtreleurmariage, car , les demoiselles d’honneur de chaquecérémoniesontdifférenciées par la couleur de leur robe. , des fillettes aux mamans, toutes ont la même robe de même couleur : il y a les bleus, les roses, les saumons etc……Cela fait un beau cortège.

    4 demoiselles d'honneur              les demoiselles d’honneur

    Nous continuons notre balade place Jacques Cartier. Tatie se repose un peu. Je pars explorer cette place sympathique qui grouille de musiciens en tout genre :  accordéon, jazz, folklore québécois ;  on peut y rencontrer de tout :  des chanteurs , des mimes, des poseurs de nattes africaines , des tatoueurs  aux dessins éphémères, des peintres, des dessinateurs, des marchands ambulants et tant d’autres. C’est très attrayant et donne envie d’y rester. On y a rencontré aussi , des mariés se promenant, avec leur suite colorée. Doucement, nous rentrons à l’hôtel nous rafraîchir et nous reposer.

    Ce soir, repas libre. nous allons dans le quartier  » gay  » pour y dîner. Il est 21 h ,
    nous allons nous coucher. 

    5 place quartier

     


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  • Montréal – Toronto  

    Aujourd’hui, nous aurons la journée la plus longue du circuit en autocar.

    Nous nous levons à 6h 1/4. Le petit déjeuner à lieu à 7h1/4.  A  8  h 1 /4, nous nous hissons dans le bus, où nous attends Robert en pantacourt.

    Nous allons visiter le jardin   » des grands esprits « , ainsi nommés par les amérindiens, c’est la région des Milles Iles.

    Tout en roulant , Katy, de temps en temps, nous raconte son pays. Aujourd’hui, c’est du temps , qu’elle nous parle. En novembre, c ‘est comme chez nous : « moche « , en décembre : il neige, ainsi que , janvier, février, mars. il peut y avoir 2 mètres de neige et il fait une moyenne de  -20°, mais on ne ressent pas le froid, comme chez nous , car le climat est sec. En février, il peut faire tout de même  – 40° !!!!

    En avril, la neige peut tomber à nouveau.

    Nous arrivons à Guanacoque, là où se trouve le St Laurent. Nous montons sur un  « traversier  » sur lequel nous déjeunons tout en profitant du paysage. En effet à cet endroit,  se trouvent environ 1800 îles, pas toutes habitées.6 monreal-toronto (1)  Quelques unes sont ornées de jolies maisons et maisonnettes. Certaines des îles ne font pas plus de 9 m2  et pour être reconnues comme  » îles  » il doit s’y trouver au moins 2 arbres et mesurer 9 m2 . Elles sont habitées surtout l’été.  Vers les année 1800, certaines ont été vendues pour 2 malheureux dollards !. dans ce pays, sont comptabilisés, environ, un million de lacs et rivière.

    Nous repartons sur la terre ferme et Katy continu son cours sur le Canada. Nous admirons le paysage qui défile à 90 km/h Les maisons n’ont pas de volets, quelques uns sont parfois simplement dessinés sur le mur.  A gauche, c est le lac Ontario :19000 km2, soit la grandeur de la Belgique. Il y a de nombreux érables, mais seulement trois servent à produire le fameux sucre d’érable. On fait une petite pose pour se dégourdir les jambes et en profitons pour faire des photos de ces énormes camions aménagés avec une grande cabine,  équipée d une cuisine, s- de b- , le tout en mini, bien sûr !

    Au Canada, l’heure des repas est aux environs de 17h 30, pour la plupart des habitants. Ensuite les canadiens peuvent profiter de tous les sports possibles car, ici, ils sont gratuits. L hiver on sort les motos neiges, les patins à     glace ( même pour se rendre à son bureau , en costume, avec les chaussures de ville dans le sac à dos ), le traîneau à chien, la raquette ……; Les heureux habitants peuvent aussi pratiquer la  » pêche blanche  » qui consiste à creuser un trou dans la glace, dans un cabanon sans fond,  et  à  attendre le poisson.

    Nous arrivons à Toronto  et visitons rapidement la ville. Nous avons failli nous perdre : nous avons suivi un groupe français, mais ce n ‘était pas le notre !!

    Les trains de marchandises sont beaucoup plus longs que les nôtres et bien plus lents.

    Les autoroutes sont limités à 100 km/ h

    Les automobilistes canadiens sont très malins et ingénieux. Quand il fait froid, ils ont un appareil qu’ils posent sur leur moteur. Il se branche à une prise prévue à l’extérieur des maisons, pour démarrer leur voiture à distance et pour qu’elle soit chaude à l’intérieur.  ( coût env : 150 e ) On l’utilise aussi , l’été, pour climatiser son véhicule. Ici, comme en France, le permis de conduire est à 12 points. Si on se fait arrêter avec plus de 0,8 g d’alcool, on a une amende et trois mois de retrait du permis. Plus il y a de l’alcool, plus le retrait est long.  On est jugé et si on travaille, on garde le permis, mais on doit payer une somme de mille dollars pour  la pose d’un appareil dans lequel il faut souffler pour pouvoir démarrer. Il faut souffler de temps à autre , sinon le klaxon s’active, les clignotants aussi et on a juste le temps de se garer car le moteur se coupe automatiquement.  Le permis n ‘est pas acquit pour toujours, tous les deux ans une somme de 96 dollars est réclamée pour son renouvellement et tout les cinq ans ils faut actualiser sa photo ! C est une carte magnétique . Le permis accompagné à 16 ans existe . A 17 ans si tout se passe bien , le jeune conducteur acquiert 4 points et à 18 ans il récupère ses 12 points.

    Si il y a amende, le prix du permis augmente en proportion de la faute.

    Le car circule à allure régulière, le paysage est très vert. Les maisons sont en bois et colorées avec des pelouses retirées de la route et sans clôture.  Quand on arrive en ville c’est très étonnant de voir tant de tours et aussi  hautes, 72 étages ! ( Toronto ) . Partout sur les pelouses les gens dorment et mangent paisiblement entourés d’oiseaux qui picorent les restes.

    20 h ! Repas gigantesque dans un self . Nous avons goutté à toutes les spécialités gastronomique !

    Nuit à l’hôtel Confort Airport north, 445 rexdale à Toronto, où nous avons fait changer les draps, car ils n’étaient pas propres. J ‘ai rapidement appelé le standard en essayant de me souvenir de quelques mots anglais, pour m’expliquer et demander à parler à Katy. sorry, sorry, bien sûr ils étaient désolés !!

    21 h 45 , nous faisons un premier bilan du voyage. nous commençons  à comprendre la vie d’ici et des gens du Québec et de l’Ontario.

    (((Je tiens à préciser que les sommes proposées dans cet articles datent du voyage et les renseignement émis , aussi .)))

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    6 monreal-toronto (1)Toronto – chutes du Niagara – Toronto ,  280 km

    Il est 6h 1/4. Nous nous levons et préparons notre premier café du matin. Le petit déjeuner est à 7h 30 , et, en attendant, nous faisons des mots croisés. J’en profite pour aller téléphoner à mon homme qui me manque un peu le soir. Les journées sont longues et bien remplies. J’ai mieux dormi cette nuit, mais , vers les 2H du matin, je me réveille comme bon nombre de personnes et me rendormir  est très difficile. Départ, 8h1/4.  A 9h 1/4 , nous passons sur le lac Ontario. Du côté droit, il y a des tas d’usine d’aciéries sur l’eau.

    Les oies sauvages du Canada  » les bernaches  » passent mi septembre. Il y en a beaucoup et sont très belles.

    Ici , c’est aussi , une région fruitière.

    Pendant que quelques personnes survolent les fameuses chutes, en hélicoptère  ( en option dans le circuit ) nous nous promenons.

    Ensuite, nous prenons la direction du Hilton  » 5 étoiles  »  où nous déjeunons dans un self-service situé au 33 ième étage !! Le repas n’a rien à voir avec celui d’hier soir : c’était très appétissant et vraiment bon. Bien restaurées , nous faisons la queue pour monter dans le traversier , déguisées d’une cape légère, en plastique fin, bleue,  que nous offre le guide. Nous sommes sur le Maid of the Wist .7 niagara (4)C’est un paysage grandiose que nous découvrons : deux chutes  –  l’américaine,  et

    – la canadienne appelée    » fer à cheval « , en raison de sa forme. Le bateau passe près des chutes et nous sommes aspergées par les embruns. De l’autre côté de la rivière nous apercevons l’ Amérique.7 niagara (1)

    15 h 30 . Nous nous arrêtons  au  charmant village de Niagara on the Lake. C’est un village typique anglais bien fleuri. Peu après, nous nous trouvons à l’aéroport, pour l’option avion. Nous apercevons un  «  » bus limousine «  » ! !!, dans lequel est montée Katy , par simple curiosité. Elle est est ressorti ravie : un verre de Don Pérignon lui a été aimablement servi!!!!!!  ( la bouteille 2000 $ ) Nous repartons sur Toronto pour un tour d’orientation de cette métropole, où, l’on peut voir des tours de béton,  et des tours de verres, les plus hautes du Canada.  Entre elles , des espaces verdoyants agréables et, plus loin, des centaines de boutiques du   » eaton center  8 toronto(2)

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    Repas du soir dans un restaurant italien avec, au choix, pâtes ou pâtes. Ils ont servi pour la soirée , de 17 h30 à 20 h …………. 1500 repas !

    Retour à l’hôtel Confort. Nous écrivons quelques mots sur de jolies cartes postales et  …….. au lit !

    Aujourd’hui 32° . depuis que nous sommes parties de France, nous avons très beau temps.  7 niagara (2)

     


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  • Toronto – Ottawa, 470 km 

    Ce circuit est presque aussi long que celui du premier jour   qui était de 550 km.

    Aujourd’hui, le petit déj’  est à 8 H 15 . Départ vers Kingston au N. E .  du lac Ontario. Nous visitons rapidement cet important centre militaire où se trouvent  de très majestueux monuments anciens. Entre temps, nous avons fait un   » arrêt pipi  »  à côté d’un grand parc. Nous avons observé des lapins, des canards, tortues, lamas ;  et les ours , élans  et cerfs étaient cachés dans la forêt.

    Lamas

    Lamas

    A Kingston, nous déjeunons d’une soupe, poisson, purée et haricots verts, petit café et amuses gueules sucrées, principalement au chocolat. 

    Nous continuons la visite du port. Nous reprenons le bus  à 15 h 45. Nous voyons  des forêts à perte de vue et de kilomètres, sur la route d’Ottawa.

    Pendant le trajet, Katy continue de nous raconter son pays.

    Autrefois, dans les familles, il fallait être très nombreux, ils disent  » très côté serré  » et ils se donnaient des « becs  » ( bisous ).  Les femmes sont  » germaines  » :  elles gèrent et mènent, car ce sont elles les  » décideuses  » dans le foyer.

    8 toronto (1)Il n’y a pas si longtemps, (  celui de leur grand parent ), les curés passaient dans les foyers pour s’assurer que les femmes étaient enceintes et sinon, il leur demandait,  poliment, pourquoi elles n’avaient pas accompli leur devoir conjugal !!! il fallait repeupler le pays. Il n’était pas rare de rencontrer des familles de 20 enfants !

    Ce qui me plait, c ‘est cette belle forêt d’épinettes, des sapins qui montent vers le ciel. Dommage, qu’ils soient attaqués par de vilaines bestioles, les Dendroctones.  Ils attaquent toutes sortes d’épinettes et même le pin tordu. Ils font des trous à la base de l’arbre, qui,  peu à peu, perd  ses feuilles et fini par mourir. A cause de leur grand déplacement, ces insectes, ravageurs des forêts,  amènent aussi des champignons responsables de leur bleuissement .Dendroctone

    Le secteur forestier du Canada a un effet modérateur sur le climat, prévient l’érosion, améliore la qualité de l’air et de l’eau et procure un habitat à  une multitude d’espèces animales et végétales. La forêt soutient l’ économie de beaucoup de localités, elle produit de l’emploi sur 418 millions d’hectares. Le Canada est grand exportateur de bois.

    Ottawa. Nous visitons la ville et faisons des photos.. Ce soir , le repas est libre et nous trouvons un resto où le steak est bon et bien garni dans le   » marché by « . Nous admirons le fameux  » Château Laurier, le musée des beaux arts, etc…….

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    Il est tard et jeunes et vieux (plus de 60 ans) travaillent encore. 9 toronto-ottawa (2) 

    Nous passons la nuit à Gatinaux, dans la région  d’Ottawa à l’hôtel Clarion.

    Ottawa – Comté de Portneuf  ( 400 km )  

    Nous démarrons à 8 h, direction le déjeuner, car ce matin , il n’y a rien à visiter. Nous admirons donc le paysage, certains dorment! Katy nous apprends le  « parler québécois:

    — chum :  son amoureux

    — vivre à côté : concubinage

    —  sa blonde : son amoureuse

    —  une pitoune : une très belle fille

    —un pétard : un beau gars

    —on cruse : on drague

    —une menterie : un mensonge

    — la noirceur :la nuit

    — être choqué : être fâché

    —prendre une marche : marcher

    —faire du pouce : faire du stop

    — une champlure : un robinet

    —une bibitte : une bébette

    —un maringoin : un moustique

    — une siffleuse : une marmotte

    — boucane : fumée

    —dormir sur une corde à linge : prendre une cuite

    —plaqueter : parler

    —un ruine babine : un harmonica

    —une agace-pissette : une allumeuse

    — briser : casser

    — tire-toi une bûche : assied toi

    — dispendieux : cher

    — pomme de route : crottin de cheval

    — etc……………, on n’en finirait pas !

    Pendant ce cours très agréable de grands paysages agricoles et des grandes prairies  défilent  sous nos yeux. Tout est grand ici : espaces verts, villes, les routes…….12 ottawa port neuf

    Nous déjeunons près du Lac à la Tortue, dans un restaurant nommé : le bifetèque, d’une soupe et d’un gros bifetèque avec ses légumes. Nous sommes en Mauricie et allons découvrir, en avion ( option que nous avons prise ), ces grands espaces que nous côtoyons tous les jours en bus. Nous survolons 20 mn cette belle région. Hélas, il y a un peu de brume . L’appareil tangue un peu, mais je soupçonne le chauffeur de le provoquer intentionnellement . A la descente, un homme nous remet  » un certificat de vol  » Option à 60 e , mais nous ne regrettons rien , c’était très beau. 10 hydravion mauricie (2)

    10 hydravion mauricie (1)

    En fin d’après-midi, nous faisons escale à St Marc des Carrières  où nous attendent des familles qui vont nous recevoir pour le souper et le coucher.  A notre arrivée , un apéritif de bienvenue nous attend. nous sommes bien accueillis et nous nous sentons bien. Nous suivons, à 2 couples  , une famille. Nous visitons leur maison et prenons possession de notre chambre, faisons un brin de toilette et redescendons pour un autre apéritif : whisky ou jus de fruit. La maison est très belle et le couple fort charmant. Nous bavardons gentiment en attendant le dîner . Marcel, notre hôte avait un peu abusé de l’alcool et s’échauffait rapidement, surtout si le sujet abordé était politique , au grand désespoir de son épouse qui lui faisait signe de se calmer! 12 port neuf

    Le repas était bien bon :

    – soupe du pays

    -assiette de deux tranches de boeuf haché avec une bonne sauce et  des carottes, navets, purée, concombre et chutney de céleri et oignons

    – Gâteaux,

    le tout arrosé d’un bon vin du pays.

    Pendant que Maryse range sa cuisine, nous passons sur la terrasse et je vois bien,  que, Marcel  » cruse  » tatie. Il prend ma tante par le bras et lui dit : excuse-moi, je t’ai confondue avec   ma femme ! Mais, j’ai bien compris qu’il cherchait quelque chose avec elle . Je rigole dans ma moustache.

    Aussitôt, nous revenons à la salle de réception , où nous attendent les élus du village, les voyageurs et les familles. nous allons passer la soirée ensemble. Folklore canadien et français alternent et nous sommes invités à danser. La soirée ne dure qu’une heure, c ‘est bien peu !

    La nuit a été bonne et la compagnie de Marcel et Maryse très agréable. Après le petit déjeuner, nous nous quittons sans oublier   d’  échanger nos adresses et nos recettes.

     

     


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  • Comté de Portneuf – Tadoussac (290km )

    Je suis debout à 6 h ! Je me douche et pars, tout doucement, faire un petit tour dans le village, tandis que la maisonnée est endormie; dehors, il n’y a pas grand monde non plus! C’est fort agréable de se promener dans la fraîcheur du matin et de se sentir seule au monde. Je rejoins mes amis canadiens et nos compagnons de voyage pour prendre le petit déjeuner : un très bon petit déjeuner ! et bien copieux.  J’ai goûté le beurre d’érable et je l’ai trouvé bon ainsi que la confiture de carottes.        14 tadoussac (1)

    Nous nous retrouvons tous sur la place du village où nous attendent les autres voyageurs et, bien sûr, Robert et Katy. Nous nous quittons, un peu avec regret car nous avons été bien reçu; en tout cas, je me suis sentie à l’aise dans cette famille.  Les adieux terminés, le bus se met en route pour une nouvelle aventure vers la région de Charlevoix.

    Les montagnes sont très jolies. On a laissé,  à droite, pour le retour, l’île d’Orléans.                                                         14 tadoussac (3)

    Déjeuner libre à la baie St Paul. Dans ce village se regroupent  des artistes peintres, et,  on peut y visiter de nombreuses galeries d’arts. Le long du St Laurent, de coquettes maisonnettes agrémentent le paysage.

    15 tadoussac-matane (3)Nous allons à Tadoussac pour y passer la nuit, et, pour cette raison, nous devons prendre un  » traversier « . Mais voilà ! Il y a plusieurs km de bouchons; Il parait que les mariniers font grève. Nous espérons pouvoir passer, car notre hôtel se situe, justement, sur l’autre rive. Trouver un autre hôtel et un restaurant pour 53 personnes, au dernier moment, risque d’être un sacré casse- tête. Enfin, peu à peu, nous avançons et traversons le fleuve. Nous remontons dans le bus qui nous dépose, et ce n ‘est pas trop tôt, à l’hôtel Pionner, 263,  rue de Pionner à Tadoussac.

    C’était une longue journée,  passée dans le bus, à regarder le paysage,  et à  bavasser. La traversée fut courte et agréable.

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    Tadoussac – St Simon, par traversier et

    Rivière du loup – Matane ( 210 km )

     

    Après un petit déjeuner où il est toujours aussi difficile d ‘avoir un chocolat et non un café, nous assaillons le traversier pour une super balade en mer de trois heures environ.15 tadoussac-matane (3) Pour une bonne raison, il ne fallait surtout pas oublier  notre appareil photo! Et oui, pour quelques heures nous devenons chasseurs de baleines ! Dans ce coin, les baleines sont nombreuses, car il y a beaucoup de nourriture pour elles. C’est à celui qui en aperçoit une le premier. De nombreuses baleines surgissent à la surface, mais il m’est difficile de faire une photo. Trois baleines blanches sont passées près du bateau. On peut y voir des phoques, des baleines à bosses, des petits rorquals communs, et des bélugas…… Il y a une moyenne d’une douzaine d’espèces qui viennent, au large des côtes, à la belle saison. L’estuaire du St Laurent est l’endroit préféré des baleines. On peut même les apercevoir du rivage

    IFAu menu, il est question de………….poisson !, bien sûr, c’est d’actualité.

     

    On peut apercevoir une tête de phoque sur l’image

    Après cette inoubliable excursion, nous reprenons le bac et le bus en direction de Matane. Ce soir nous dînons à l’ endroit où nous couchons. Alors, nous avons du temps pour nous. Nous allons vers la plage. Tatie fait de la balançoire. Je m’avance vers la plage du St Laurent. Je vois des cadavres de très gros crabes, d’oursins et de nombreux  jolis coquillages, qui jonchent le sable. Ils sont tous comestibles, mais là, ce sont les oiseaux, mouettes, fous de Bassens et autres  qui en profitent. La journée se termine dans le calme du soir.

    15 tadoussac-matane (1)

    La nuit est tombée. Bonne nuit.

    Hôtel – motel  Belle Plage 1310 Matane.

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  • Matane, Mont Albert, St Anne des Monts

    Nous quittons Matane en longeant le St Laurent et en profitons pour guetter encore les baleines qui vivent tranquillement dans ce grand fleuve. Nous en apercevons pas mal IFdepuis la route. Le St Laurent mesure environ 100 km de large. Nous faisons un arrêt de une heure trente.

    Nous prenons notre repas au gîte  du Mont Albert. Cet après-midi là, c’est le Parc national de la Gaspésie, qui reçoit notre visite pour deux heures.

    Le but  est d’aller observer les caribous et autre espèces animales et cervidés. Mais je pense que, l’après-midi, avec la chaleur les caribous restent à l’ombre et ruminent. En tout cas c’est comme cela que font les isards chez nous. Comme j’ai mal à la tête, je décide de rester dans le coin avec Tatie. Nous faisons quelques pas dans les nombreux sentiers pédestres du parc; sentiers où nous apprécions  le calme et la fraîcheur à l’ombre des épinettes.Ste anne des monts
    L’endroit est un peu humide. Nous trouvons plusieurs espèces de champignons qui ressemblent à nos bolets. Katy nous dit qu’ici, ils ne consomment pas les champignons.  (Étrange). Mais nombreux sont ceux que nous ne connaissons pas. On peut y observer aussi des groseilliers, des framboisiers et des tas de buissons avec des baies rouges ou noires, non identifiées par nous.Ste anne des monts

    Nos promeneurs sont forts déçus, car ils n’ont rien vu: ni toute autre  espèce animale et pas de caribou!!! Je ne regrette donc pas d’être restée avec tatie. Nous nous dirigeons vers Ste Anne des Monts. Nous sommes sur la route panoramique qui longe la côte. De très jolies falaises longent la route ou le contraire, et, par-ci par-là quelques tâches de couleurs, formées par les villages de pécheurs  (très colorés ), égayent le paysage. Cette différence de couleur , pour chaque maisonnette, est reliée au passé.  Chaque pécheur avait son bateau et sa maison de la même couleur, ainsi il pouvait voir, du large, à son retour, sa maison , et sa famille qui attendait son arrivée, pouvait l’apercevoir de la grève.

    Repas et dodo  à Ride lMonaco des Monts 90, boulevard Ste Anne des Monts.

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    Saint Anne des Monts – Percé – 180 km –

    Nous allons visiter le Parc Forillon qui couvre environ 241 km. – Katy continue son cours sur le Canada. Entre autre , elle nous explique que le mot  » Acadie »  vient de  »  Acadia « , qui veut dire  » Paradis  » .  Les  » cajuns « descendent des acadiens.

    De nombreux goélands et corneilles vont et viennent dans le ciel. Hélas, aujourd’hui, nous avons un peu de brouillard. Cependant,  nous pouvons  apercevoir un joli phare rouge17 ste anne-percé (1)

    Nous sommes enfin dans ce parc qui se situe à l’extrémité Est de la Gaspésie . La forêt commence à rougir grâce aux arbres cultes du Canada : les érables ! L’ érable est aussi l’emblème du Canada.

    On peut rencontrer, dans ce superbe parc, des ours, castors, etc.. et plus de deux cents espèces d’oiseaux.

    Nous prenons notre repas, sur l’herbe,  dans l’Anse Blanchette. Nous descendons 108 marches en bois, pour accéder à la grève de l’Anse. Nous immortalisons l’endroit. Katy nous indique la petite maison de Xavier Blanchette. Il était pécheur et agriculteur, au siècle dernier.Ste anne-percé

    Dans l’herbe humide, j’ai  « rencontré  » des mousserons, boutons de guêtre.

    Nous reprenons la route pour Percé où nous dînerons et dormirons au Motel le Mirage du Rocher 288, rte 132 ouest, à Percé.        Ste anne-percé

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    IFPercé.

    Aujourd’hui, nous sommes sur place, et nous avons journée libre pour visiter ce village de Percé, célèbre pour son rocher percé dans le St Laurent.

    Nous faisons le tour d’une épicerie, pour choisir ce que nous allons emporter pour notre repas de midi. Nous constatons que le vin est très cher, environ 20 € de plus par bouteille !

    A 10 h  nous embarquons sur un traversier qui nous emmène sur l’Île de Bonaventure. Le marin nous fait visiter le rocher percé en faisant le tour de cette mini falaise au milieu de l’eau et en profitons pour  prendre quelques clichés.  Percé

    Nous longeons l’Île. Les falaises sont couvertes d’oiseaux et le ciel et la mer ne sont point jaloux car il y en a autant de quelques côtés que nous regardions. Il y en a partout et de toutes les couleurs. Nous pouvons voir surtout des fous de Bassens. Cette île a été abandonnée volontairement pour qu’elle devienne une grande réserve. IFNous accostons, nous  nous promenons un peu et trouvons un endroit sympathique pour notre déjeuner. Après notre repas sur l’herbe, je pars faire une randonnée qui fait le tour de l’île et pour aller à la rencontre de ces oiseaux. Le chemin est très agréable et dans la forêt on peut lire des panneaux où il est écrit qu’il est interdit de ramasser les champignons. Pourtant il y en a partout et ils ressemblent fortement à nos cèpes, mais en plus gros.   IL y en a des quantités incroyables !!!! J’approche de ma destination : les oiseaux et le sanctuaire des fous de Bassens: Impensable! des nuées d’oiseaux! Partout, dans le ciel,  dans l’eau, sur le sol………….., pas un centimètre de libre! C’est aussi très bruyant et cela sent mauvais. Encore plus mauvais que l’endroit où j’allais acheter mes poussins dans un grand élevage où il y a des milliers de poussins!!! Je suis fascinée par ces oiseaux. Je les regarde voler, plonger, atterrir, ils peuvent descendre en quelques secondes de plus de 5 mètres de profondeur pour récupérer leur proie.

    Percé

    Le guide  qui est sur place, nous apprend que,  selon l’âge, les oiseaux ont une couleur différente. Ils sont noirs à la naissance, et, peu à peu, en 5 ans, ils atteignent la couleur blanche, avec le cou jaune. Ils sont adultes et très jolis. Et dire que Tatie est restée sur l’autre berge pour faire sa sieste ! Dommage pour elle car elle aurait fait de belles photos. De toute façon c’est trois heures de marche, et elle n’aurait pas pu. Mon appareil photo jetable ne vaut pas le sien et elle est bien plus douée que moi pour saisir la belle photo.

    La balade se termine et nous devons quitter l’île. Avant de dîner, nous faisons le tour du village. Bon repas. Nous dormirons au même endroit qu’hier.

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  • Percé – Rimouski ( 450 km )

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    Il est 8 h 30 et nous longeons la Baie des Chaleurs.  Nous visitons le musée  acadien  à Bonaventure. Vers 11 h 30 , nous repartons pour aller déjeuner à Carleto
    1274X1018

    Maisonnettes miniatures du musée.

    voici une étonnante recette :

    battez votre femme

    prenez une cuisse et faites bouillir dans du gin,

    ajoutez de la moutarde et du piment rouge, des souris fraichement tuées et des pattes de sauterelles

    Laissez mijoter 3 h

    ajoutez  de la liqueur du diable

    servez dans des assiettes au fer rouge et ajoutez des tranches de rat sur le dessus.

    Après avoir mangé cette soupe, dirigez vous vers l’hôpital, car la mort vous attend !

    conservation : placez dans un cercueil et enterrez à six pieds sous terre.

    une autre plus jolie recette :

    Soupe aux baisers

    Faire blanchir deux cœurs  sincères sur le feu de l’amour

    prenez 4 lèvres arrosées de rouge, quelques gouttes de tendresse, une pincée de taquinerie et une tasse de fidélité

    Ajoutez quelques caprices

    Servez le tout dans l’obscurité.

    Tiré du livre : La Parlure Québécoise de Lorenzo Proteau, année 2010.

    Maintenant, Kati, nous passe un film qui nous raconte la vie des Épinettes, ces grands sapins canadiens, qui meurent à cause de la Tordeuse, une méchante bestiole qui mange les arbres.

    On quitte, hélas, la Gaspésie.IF

    Nous traversons la vallée de la Matapédia , où les pêcheurs adorent  prendre des saumons. Nous sommes tout près du pont couvert de Routhierville. IF

     

    le car s’arrête .  Ceux qui veulent se faire des bisous sous ce pont, pour que cela leur apporte le bonheur, descendent sous une pluie battante.  (  la première pluie du voyage )

    A Rimoski, sous mangeons à  » La cage au sport « . Il y a beaucoup de bruit! ( un match est retransmi ) et le repas n ‘est pas génial : poulet ou ………… poulet, seul change la préparation, et frites ! Et pour avoir de la moutarde, c’est tout une histoire !  elle est servi au compte gouttes !…et en insistant.

    Nous dormons à l’Hotêl le Navigateur , 130, avenue Belzile, RimouskiIMGP0559

    Rimouski – Québec (375 km)

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    Nous prenons le petit déjeuner au même endroit où nous avons dormi et il est aussi décevant! Nous sommes plusieurs à demander un chocolat chaud, mais il n’y en avait pas, il fallait attendre !

    Aujourd’hui nous partons à Québec. Nous faisons une halte à Saint Jean Port Joli où nous découvrons beaucoup de sculptures sur bois, je dirai même sur arbre mort !

     

    rimouski

    A Québec, nous prenons le traversier, 10 mn, pour découvrir les chutes de Montmorency, hautes de 83 m. Nous marchons et les traversons de part en part, à l’aide d’un pont, et descendons de nombreuses marches pour nous retrouver en dessous.

    Chutes montmorency

    Juste à côté se trouve un magasin de souvenir. Nous y entrons. Là, une visionneuse nous tend les bras. Nous en profitons, bien sûr. Les photos de paysages sont très belles et, une surtout qui attire mon attention!: Les chutes, en hiver, entièrement gelées!  Sur le bas, les canadiens y font de la patinoire !Rimouski-quebec

    Nous passons ensuite sur un pont pour accéder à l’Ile d’Orléans, où est enterré Félix Leclerc.

    Nous nous dirigeons vers  » la cabane à sucre « . Ici une personne nous explique comment se fait le sucre d’érable. Il faut 20 l de sève pour récolter 1 l de sirop d’érable.

    Ensuite nous passons à l’application, c’est à dire le repas typique au sirop d’érable.

    Rimouski-quebec

    Au menu :

    Soupe de pois ( genre d’haricots secs coco).

    Croquant de lard.

    Jambon cuit à l’eau d’érable.

    Pois au lard – pommes de terre à l’eau.

    Crêpes du pays au sirop d’érable.

    Le repas est animé par un petit orchestre à l’accordéon. Nous nous amusons bien et je danse un peu.  Une surprise nous attend dehors pour la fin. Il y a un étal avec de la glace pilée. Un homme nous distribue des bâtonnets d’esquimau et, pendant ce temps-là, un autre roule ces bâtonnets dans du caramel au sirop d’érable sur cette glace pilée.

    A notre tour, nous devons poser et rouler ce petit bâton sur le caramel et délicieux bonbon.  Il nous reste à sucer ce  surprenant dessert. Il ne faut pas le dire, mais j ai fait 3 fois la queue ………….. Ce soir, je me suis bien amusée.

    Dodo à l’hôtel Stoneham, 1440, chemin du hibou Stoneham

    IF

     


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  • Québec 

    Deuxième jour de pluie, plus fine, tout de même. Après le petit déjeuner, nous allons faire une visite guidée, en bus, avec un guide  » autorisé  » de la mairie.

    Québec est patrimoine mondial de l’UNESCO. Je n ‘aime pas vraiment les monuments historiques ou pas. Et cette visite dure environ deux heures ! Nous avons vu le Parlement de Québec, admiré le remarquable Château de Frontenac, qui comme son nom ne l’indique pas, est un grand hôtel, avec, au rez de chaussé, un nombre impressionnant de commerces, la place d’armes, la basilique notre dame, la terrasse Dufferin, de laquelle nous avons une super belle vue sur le St Laurent et la basse ville  :  sa place royale et son quartier du Petit Champlain.QuebecQuebec

    En basse ville, nous avons pu observer un mur peint en 3 D , qui représente la vie dans un immeuble.

    Déjeuner italien : pâtes ou ….pâtes !

    Ce n’était pas prévu au  programme, mais nous décidons de faire une ballade pour 9$ . Nous allons dans une réserve urbaine des Hurons ( amérindiens ). La visite est très intéressante .quebec

    Soirée et repas libre. Tatie va dans un Cyber café pour joindre sa famille. Nous flânons autour du Château de Frontenac et rentrons dans les magasins de souvenirs.

    Nous prenons notre repas dans un petit restaurant  » Le Challenge  » pour 50$ les deux. Nous dormons dans le même hôtel qu’hier.Quebec

    Québec – Montréal ( 250 km ), puis …………Paris.

    Dernière séance photo...

    Dernière séance photo…

    Pour la dernière fois, hier au soir nous avons fait la valise et calculé ce qui devait rester dans le sac que nous garderons avec nous. Nous avons du temps avant le petit déjeuner. Nous regardons les montagnes qui commencent à rougir. Voilà, enfin, les belles couleurs d’automne, du Canada! C’est vraiment très beau. Ce qui est dommage c’est que les belles couleurs commencent alors que nous partons. Mais nous avons tout de même la chance d’en avoir une idée. Nous avons dormi aux pieds des pistes de ski. Nous prenons notre dernier petit déjeuner.  C’est un peu triste que nous commençons à charger nos bagages.

    IF Dans le bus, Katy, nous passe un film sur tout le Canada .C’est vraiment super. Pendant ce temps, dehors, le paysage défile et la montagne s’éloigne. Au loin, le soleil est de retour et je me sens triste de revenir en France. Sniff… sniff………!!!!!!

    Nous arrivons à Montréal, sur la même place où nous étions le jour de notre arrivée le 16 septembre. Nous retrouvons,  avec plaisir, nos amis écureuils et les mouettes gourmandes. C’est matin libre et nous cherchons un petit restaurant sympa. Nous sommes tombées  d’accord pour un resto vietnamien où nous avons bien mangé et pas cher du tout.

    Les dernières photos souvenirs près du bus terminées, nous nous dirigeons vers l’aéroport.
    En quinze jours nous avons parcourus 4127 km. Après quelques  » becs  » et échanges d’adresses, nous nous noyons dans cet immense aéroport. Enfin ,dans l’avion qui s’élève, nous observons Montréal et le St Laurent qui s’éloignent aux couleurs du soleil couchant.
    C’est inoubliable! Le St Laurent n’en finit pas de traverser la région.

    IF

    C’était un très joli voyage, un de mes rêves, le second,  que je viens de réaliser avec Jeannine. Le premier est d’aller vivre et travailler  en Andorre. Peut être, qui sait ?? J’y pense depuis longtemps, depuis l’âge de mes 16 ans…

    Ma maison est en vente et j’espère pouvoir partir l’année prochaine. Mais c’est un rêve, un espoir……………

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