• Bonjour  tous ! c’est moi,Prince qui vous parle. Comme tout le monde sait ,ma maîtresse, c’est Marmota.  J’ai pas mal bougé avec elle .premieres neiges 092

    Souvenez-vous. Un jour nous sommes partis , la voiture pleine à ras bord, pour son fameux pays de montagne : Andorre. là, il a fallu apprendre l’espagnol !enfin, le plus usuel pour moi. Ce fut assez facile. Nous avons fait de nouveaux amis aussi.  tout les soirs  ,on allait au bar, chez A……… à Anios.  Là ,j avais des caresses de Jean, de Nafei et d’autres personnes. Pendant ce temps ma patronne buvait une camomille souvent offerte par Nafei. Ces deux là se regardaient sans arrêt, mais rien ! Il a fallu longtemps pour que ça bouge et, enfin, un soir, à la sortie du  bar : un baiser. Ensuite ,il venait nous voir souvent  tard dans la nuit. IL faisait à manger  et , passait un moment avec nous et repartait chez lui.

    Un jour, Theresa, nous a amené un bébé chat, tout noir, Fripon. J ‘ai du m’occuper de lui et me suis retrouvé Maman chien pour chat ! Ma maîtresse a déménagé pour Arans, près de son travail. C’est un Photomarie claude 031matin qu’un vilain chien bien gros et méchant , m’a tué mon fripon. Je l’ai léché des heures, mais il était bel et bien mort. Je fus très triste et j ‘avais perdu l’appétit. Maman me donnait, une par une des croquettes. Je mangeait pour lui faire plaisir. Au bout de quinze jours elle a décidé de prendre un autre chat  Minou.rando avec minou 016rando avec minou 004 Mais il était déjà bien gros et adulte et n’aimait pas jouer . Alors , elle trouva près de l’hôpital un petit chat sauvage tout gris, Fripon, aussi.  Je me suis senti revivre. Je suis redevenu Maman chien pour chat.  Nous faisions de grandes randonnées dans les montagnes . Nous sommes allés , en Espagne, le lac de Maurici ,  les Aigues Tortes… Nous avons campé là-bas. Nous avons vu la mer aussi.

    Maman a offert une petite chienne à son amoureux, pour noël, Xulla. Et puis Fripon est mort, lui aussi, empoisonné. IL a beaucoup souffert. Un jour, une amie nous a donné Micha, une gentille minetteP1020245.

    Nous avons fait des randos avec Minou et Xulla, que de bons souvenirs.

    Et puis, de nouveau maman refait les cartons et nous voilà à Mérens.  Minou et Xulla restent avec papa et Micha et moi vivons avec maman.

    De nouveau, noumon jardin et le lac du comte 177s faisons de belles balades. P1020258DSCN4011Nous avons dormi en refuge, parmi les chevaux.  La belle vie quoi !rando  GR 10 DE Merens au Pont de Pierre 019

    Depuis quelques temps, j’ai une grosseur à la bouche et maman m’amène chez la véto . Je dois rester sur place et maman repart seule. Le lendemain, opéré, je retrouve ma Micha. Mais la grosseur revient et de nouveau, nous allons au Pas de la Case. La véto me donne un traitement d’un mois et dit à maman que l on ne peut plus opérer. j’ai fait le traitement. Mais la grosseur devient de plus en plus grosse. Pendant cette période, Nafei nous a ramené un chaton noir et blanc, Wappie, une minette. Tout de suite je l’ai adoptée. Mais , avec mon problème de grosseur à la bouche, j’avais du mal a la balader et la monter sur le canapé. Je l’ai protégé et caliné beaucoup. Elle a dormi dans mes pattes aussi . Mais voilà, il va me falloir laisser tout ça de côté. Je dois retourner chez la véto. Journée difficile pour maman. C’est mon dernier voyage au Pas de la Case, avec la neige que j’adore.

    Oui, mon dernier voyage au Paradis des chiens. J’ai bien vécu. Papa et maman m’ont donné beaucoup d’amour. Pendant un mois, Marmota me donnait à manger petit bout par petit bout. Elle savait que je devais partir, mais elle s’est bien occupé de moi.la neige aux portes de Mérens, le 9 decembre2014 051

    Sur la table , elle me caressait gentiment en attendant que je m’endorme et ……..la dernière piqûre. Je vais retrouver mes Fripons. Maman ne soit pas triste, je t’aime et vais vivre une autre vie, avec mes amis les animaux , au ciel.

    C’est mon dernier grand voyage.

    Je vous serre la patte à tous……..Je dors.

    Adieu , mon Prince, nous avons bien vécu : je t’aime, tu es dans  mon coeur.

    P1020007

     


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  • Je m’appelle Prince ; je suis un petit caniche de 2ans ½ tout noir et avec sa queue (c’est la nouvelle mode, on ne la coupe plus!).
    Ma vie a bien changé depuis bientôt un an….J’étais bien à la campagne. Moi ! J’avais plein d’amis : Pauline, une berger allemand et Mickey une petite caniche d’un an plus vieille que moi qui est morte maintenant. Pour courir et m’amuser il y avait 4 chats : Gitane, Câline, Framboise et Gribouille. Et voilà que ma maîtresse me fait faire pleins de piqûres. Un jour elle remplit la voiture de cartons et de valises, tout est bien pleins et je dois me trouver une place là- dedans. On est parti à plusieurs milliers de pattes de la Corrèze : -« pensez donc, on a même franchi la frontière » !!!
    Me voilà donc en Andorre. Parait que c’était son rêve, mais moi, je n’ai plus d’amis. Je suis toujours dedans ou presque.
    Heureusement que ma maîtresse part souvent en randonnées pour la journée et elle m’emmène .J’ai fait 3 randos en Espagne, mais en laisse et en haut elle m’a détaché (faut pas le dire). Alors j’ai pu gambader et boire dans les torrents de l’eau bien fraîche. Celle que je préfère c’est celle des Pessons où nous sommes allés souvent .Il y a beaucoup de petits oiseaux sur l’herbe et je leur cours après, mais ils partent plus loin encore et  encore…A force, c’est lassant, alors, je vais voir les vaches, mais elles font du bruit avec leur grosse cloche. Ma maîtresse, elle, elle aime ça !.
    Et puis, un jour, j’ai couru très vite après un drôle d’animal tout marron qui sifflait bizarrement. Je me suis fait gronder très fort et l’on m’a remis ma laisse. Il parait que c’était une marmotte ! Depuis quand nous sommes en haut elle m’attache et en profite pour faire des photos. Ces petits animaux sont marrants; ils rentrent dans la terre et en ressortent tout doucement; ils prennent leur temps. Les autres courent comme des fous et jouent à Chat perché.
    Puis, un jour la sonnette de la porte d’entrée retentit, maman la fait rentrer et je vois qu’elle tient quelque chose de tout petit dans sa main. Maman la prend dans sa main et me dit-« tiens, c’est pour toi Prince : un bébé chat, il s’appelle Fripon. Il est tout noir lui aussi comme toi. Fais bien attention à lui, il est tout petit.» Tu parles, un mois et demi : un vrai bébé!.
    Maintenant, je ne suis plus seul. J’ai un ami qui m’occupe beaucoup. Il faut que je le lave, que je le pousse du museau pour le faire aller où je veux. Je dois lui chercher les puces (il n’en a pas, mais on sait jamais !) Il faut lui laver le derrière et chaque fois qu’il mange je mange aussi. J’ai été malade il n’y a pas longtemps (3 jours de clinique) alors je dois reprendre du poids. Je lui apprends la bagarre, mais ça énerve maman, car il crie tout le temps pour faire croire que je lui fais mal. Et comme c’est le plus petit, elle le défend et me gronde. C’est trop injuste!.
    Quand je sors pour aller aux toilettes, ma maman le tient en laisse sur le parking, mais moi, je le prends par la peau du dos et le lâche dans l’herbe. C’est là qu’il faut faire pipi. Mais il préfère sa litière. Le soir, il dort dans mes pattes. Quand ma maîtresse va se coucher, nous la suivons et Fripon miaule pour rentrer dans le lit avec moi. Il y fait si chaud et le voilà de nouveau avec ses éternels « ron- ron » qui m’empêchent de dormir. Finalement, je ne suis pas si mal que ça. Je commence à bien me plaire dans ce pays, tout comme maman, qui s’éclate le soir avec ses amis. Il y a une petite fille qui vient me voir et aussi un petit garçon et dans le village, il y a Choupette la petite chienne de l’hôtel mais elle n’aime pas jouer. Je comprends même l’espagnol ! « -no au lieu de non » c’est vraiment facile, et j’ai plein de caresses de gens que je ne connais pas. Bientôt, il va neiger et la neige, j’adore ça. J’adore y courir dedans et aussi la croquer et avaler les flocons. Je faisais déjà ça en Corrèze. Je vous enverrai des photos. Pour le moment Fripon m’attend pour jouer alors je vous tends la patte et vous dit à bientôt.

    Prince

    J’ai écris ces lignes il y a longtemps, mais depuis….

    Je viens ici annoncer que Fripon le chat de marmota est parti rejoindre les anges . . .Il était si mignon, dormait avec maman, il s’était habitué à son compagnon et au nouvel appartement. Ce matin il est sorti pour ses petits besoins, et je elle l’a appelé 2 fois . . . Il n’est pas venu. Prince ne cesse de lécher ce pauvre petit chat, peut être espère-t-il le soigner ? Voilà les dernières nouvelles de marmota, Fripon n’est plus, elle a beaucoup pleuré.

     


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  • Dernier dimanche d’octobre. Il fait beau temps, le soleil un peu pâle, mais c’est la saison. Nous nous sommes levés tôt car aujourd’hui nous partons pour La-Fageole, chouette ! chez Mémé on va bien manger !!!. 

    Mais zut, c’est pour ramasser les châtaignes, c’est la première fois que je vais faire ce travail. Nous arrivons à neuf heures. Mémé a déjà préparé le casse-croûte avec du jambon, du pâté maison et aussi le la ‘‘caillade’’, humm, j’adore ça. Les grands boivent le café, cependant Mémé a farci la poule et la fait disparaître dans la grande marmite de soupe qui bout déjà.

    Pépé sort les vaches et attèle l’âne Bourguiba. Papa prépare des pinces en bois très souples qui vont servir à retirer les châtaignes de leurs bogues, ces pinces ont été fabriquées par Pépé au printemps dernier. Il a choisi de belles branches de châtaignier, d’environ 6 à 8 cm de diamètre, il les a coupées à 80cm de longueur et dans l’épaisseur, il a supprimé presque la moitié. Cette grosse moitié restante, il l’a pliée en deux et a attaché les extrémités. Le bois en séchant prend une forme courbée, il ne reste plus qu’à lisser et tailler les pointes.

    Papa Pépé et Simon descendent sous les châtaigniers et commencent à travailler. Les enfants et les femmes restent pour préparer le repas, Simon serait bien resté avec nous mais Pépé s’est fâché !.

    A midi et demi, Adrienne arrive avec ‘‘le Guynou’’, son fils, ils sont entourés de paniers. Tatie-Jeannine, Guy, Christian et moi allons chercher les hommes pour le déjeuner. Comme ça sent bon chez Mémé : la poule a cuit doucement au ‘‘cantou’’ et le vermicelle enfermé dans une boule en alu, a cuit dans le bouillon (délicieux) puis vient une salade de tomates avec œufs durs. La poule servie avec des cornichons, de la moutarde et du gros sel, vient ensuite un canard cuit en petits morceaux dans une sauce tomate accompagnée de cèpes, pommes de terre et oignons. C’était succulent, il ne reste que peu de place pour le fromage sec et les caillades mais on fait encore un petit effort pour faire honneur au gâteau aux pommes appelé ‘‘l’anguille’’, copieusement arrosée de marc, cuite dans la tourtière sous la braise.

    Après une rapide une remise en ordre de la cuisine, tout le monde descend travailler, hommes femmes et enfants, tous un peu trop gonflé pour se plier… C’est vraiment très bizarre de ramasser les châtaignes, je n’arrête pas de me piquer les mains et les pieds, de plus le panier ne se remplit pas vite. Mes sœurs, jugées trop jeunes pour travailler, s’amusent sur un vieil arbre à faire du cheval, tandis que Bourguiba, sans doute dérangé dans sa quête de nourriture, se met à braire en les regardant. 

    Tout le monde papote en travaillant, les garçons, Jojo et Christian, ont rejoins mes sœurs et ça commence à crier, maman se fâche mais personne n’écoute, il faut l’intervention musclée de Papa pour y mettre de l’ordre. Ouf, c’est plus calme.

    J’ai soudain un besoin pressent et demande à Jeannine de me suivre dans le bois, un peu plus loin, histoire de bavarder un peu. Mais voilà ! c’est plus fort que moi, je jette un œil sur le coté et que vois-je ? un cèpe, deux, trois… C’est sûr, je ne vais pas retourner aux châtaignes, j’ai la meilleure des excuses.

    Tatie va chercher un panier et revient avec Guy. Nous remplissons rapidement le panier et profitons de notre escapade pour jouer à cache-cache dans un bosquet de jeunes pins touffus. Nous rentrons à la maison, mémé insiste pour nous donner un petit goûter que nous allons manger sous la sapinette à coté du hangar. Simon, qui a réussi à s’échapper, vient nous rejoindre et nous allons jouer dans sa ‘‘voiture’’. Une drôle de voiture qu’il a construite lui-même avec toutes sortes d’objets hétéroclites. Nous jouons à l’épicière (avec chauffeur), la camionnette livre à domicile, les clients en sont très satisfaits.

    Sous cette sapinette, il y a une petite mare à canards. Tatie m’a raconté qu’un jour où nous étions tous réunis, je tenais absolument à jouer au bord de l’eau, Tatie ne voulait pas, c’est dangereux dit-elle, les petits pourraient tomber dedans. J’insistais, c’était là et pas ailleurs, et ce qui devait arriver arriva : Jojo tombe dans l’eau. Je cours vers la maison en appelant ma mère, pendant ce temps, Tatie entre dans la mare et sort mon frère de l’eau, quand Maman est arrivée, ils étaient déjà sortis, Jojo en pleurs, dégoulinant d’eau boueuse. Ma mère a pris une grosse colère contre Tatie, probablement parce qu’elle était la plus vieille, pour avoir joué trop près de l’eau et ainsi avoir pris des risques inutiles. Tatie lui en a voulu très longtemps de cette injustice : c’est moi qui voulais jouer là et non elle, de plus, elle a sorti le petit frère de l’eau, il n’aurait jamais pu tout seul.

    Mais ce jour de ‘‘kastaniade’’ (se dit en occitan, intraduisible, signifie : ramassage de châtaignes) arrivait à sa fin, Adrienne, après un café, reprend le chemin du retour avec son fils et Tatie et moi, nous les accompagnons un bout de chemin. Les pommiers sont chargés de pommes rouges, puis nous entrons dans le bois de pins, ils ont tous une entaille avec un pot fixé dessous pour collecter la résine, c’est la production de Pépé Avec cette résine on peut faire des bonbons, de l’essence térébenthine et beaucoup d’autres choses.

    Pour vivre à la campagne, il fallait savoir faire beaucoup de choses : vendre des veaux, des agneaux, des châtaignes, de la résine, des champignons… Il faisait tout ça Pépé !… il réparait même les cèpes qui ont perdu leur tête, il enfonce un morceau de bois dans la tête et la queue, et voilà, un tour de magie !.

    Nous laissons Adrienne et Guy finir leur chemin jusqu’au Montélut et rentrons. Il se fait tard, c’est l’heure du souper, Nous repartons bien fatigués à Bel Her, avec provisions de cèpes, châtaignes et caillade.

    C’était une bien belle journée.

     


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