• Les marmottes des Pessons

    Les marmottes des PessonsJe vais vous raconter les marmottes à ma façon.

    Depuis longtemps, je rêve de voir des marmottes de près.

    J’en ai en peluche, offerte par Petite Jeanne et des amis, des cartes postales, des tas de «grigri», poster, set de table, pendule, thermomètre, canevas…etc.

    Et bien sûr, je connais celle qui plie le chocolat dans le papier d’alu ! J’en ai même une qui chante, une qui siffle, en fait, j’en ai trois qui me suivent dans ma voiture.

    Mais voilà, elles ne sont pas en chair et en os !

    Il faut que je vous dise, qu’ici, j’ai des amis (es), dont une qui tient un hôtel-restaurant bar (où j’allais quelques fois en vacances) Je m’y rends presque tous les jours, et, parfois, je fais des connaissances intéressantes.

    C’est là que j’ai eu la chance de discuter avec le garde forestier qui venait boire son café. Vous me connaissez tous ! Je n’ai pas la langue dans ma poche ! (Ici les femmes peuvent prendre une boisson avec un homme, il n’y a aucune mauvaise pensée !)

    Les marmottes des PessonsDonc, de fil en aiguille, je lui ai posé la question qui me tenait à cœur, à savoir :

    « - où je pourrais photographier des marmottes ?

     - aux Pessons me répond-t-il. La première descente de ski, sur la droite, avant le premier lac.

      - Merci, merci beaucoup ». Les marmottes des Pessons

     Je savais bien qu’il y en avait pour les avoir entendues lors de nos randos avec les enfants, mais elles étaient bien plus hautes dans la montagne, autour du deuxième lac ? (il y a 7 lacs et pleins de lacquets dans ce coin).

    Après le baptême de mon dernier petit fils, Mathis, Cyril me suit pour passer un mois de vacances et surtout pour faire des randos et aussi pour voir les fameuses marmottes.

    Mon seul jour de repos est le lundi (ici, pas de dimanche) et (pas de 35h). Je prépare mon sac à dos et nous partons vers les 7 h du matin. Trois quarts d’heure plus tard, nous arrivons sur la place où nous pouvons nous garer. Nous nous préparons pour la montée. Déjà ! … Nous entendons des sifflements et ma poitrine se serre : je suis contente, elles sont là ! … pas trop loin !

    Les marmottes des PessonsPrince, mon chien, nous accompagne. Il est très curieux et s’amuse à courir après les nombreux oiseaux qui se posent et repartent aussitôt. Nous prenons enfin le chemin Cyril prend les jumelles et l’appareil photo, en avant. Tout d’un coup, il me fait un grand signe, me dit de ne plus parler ni marcher. Je stoppe, j’attache Prince à sa laisse et j’attends. Il m’indique, qu’il y a là, derrière le grillage, pas très loin, des marmottes ! Il se tortille dans tous les sens pour ne pas prendre le grillage en photo, mais ce n’est pas évident. Il ne savait pas si nous aurions la chance d’en voir d’autres plus loin. Les marmottes des PessonsJe m’approche doucement : oui, elles sont là qui gambadent, toutes mignonnes et très attachantes. Elles font sans arrêts des mouvements de tête comme pour tout voir et partout, tout le temps. A côté, il y a les jeunes de l’année qui jouent à «chat perché». Nous continuons de monter, car nous ne sommes pas encore arrivés à l’endroit prévu. Et, là, c’est le bonheur ! Elles sont là, nombreuses; mon cœur tape très fort, j’ai envie de rire et de pleurer tout à la fois. Je les trouve tellement belles et paraissent tellement gentilles que j’en voudrais, bien une à la maison. Nous allons faire des photos, pleins de photos.

    Elles nous aperçoivent et rentrent dans leur terrier de secours, (elles en ont plusieurs en cas d’urgence). Et presque aussitôt, elles montrent peu à peu leur petit museau et nous voyons leurs petites dents blanches (des incisives). Elles reprennent confiance, mais pendant leur absence nous avons approchés doucement, je reste un peu en arrière, car Prince tire très fort sur sa laisse : il veut aller courir avec les marmottes !  

    Les marmottes des PessonsCyril s’approche environ à 2 où 3 mètres. Elles sont là debout sur leur queue et nous regardent. Elles guettent tous nos mouvements, mais ne se cachent plus. Quelques-unes mangent de l’herbe recouverte de rosée tout en continuant de bouger la tête dans tous les sens, toujours sur leur garde. Les petits repartent jouer à leur jeu préféré. Nous ne sommes sans doute plus pour elles des ennemis, elles nous font confiance car la vie continue. Cyril fait beaucoup de photos et cherche à faire la course à la plus belle. Elles sont marrantes et je m’aperçois qu’elles ne sont pas exactement de la même couleur. Il y en a une presque blanche, très grosse qui se cache dans les éboulis et qui ne veut pas poser pour nous, tant pis ce sera pour une autre fois ! D’autres posent carrément.

      Les marmottes des Pessons

    Une autre journée chez mes amies les marmottes : 

    Par un beau ciel bleu, je suis partie aux Pessons voir mes amies et surtout leurs bébés.

    La route est longue, environ trois quart d’heure. Mais le soleil est de la partie aujourd’hui, car hier et avant-hier il neigeotait. Les arbres sont bien verts et l’herbe a poussé généreusement pendant mon absence. Mais c’est si joli de voir la neige qui saupoudre les sommets. Je me gare sur cet immense parking du ‘‘ grau del roig ’’ où il n’y a personne. Ce n’est pas encore la saison et les estivants ne vont pas déranger mes amies.

    Sac à dos, bâton, jumelles, appareil photo, téléphone et quelques pommes, me voilà prête pour l’ascension de cette pente raide et ridicule, mais assez longue. Elle n’apporte aucun intérêt pour une rando, c’est un chemin à peine carrossable pour les 4×4 et le bus, qui est équipé 4x4lui aussi.

    Enfin, j’arrive au croisement et je prends à droite, là où se trouvent mes marmottes. Les marmottes des Pessons 

    Je commence par poser délicatement mes pieds sur l’herbe quand il y en a. Je m’approche du but et sors mon appareil photo et mes jumelles et pose mon bâton. Et ….. il y en a plein partout qui courent comme des folles. J’assiste à la bagarre (les photos sont loupées, j’y reviendrais vendredi si je peux).

    Elles jouent sans arrêt tandis que leurs parents sont étalés paresseusement. A peine si je les dérange. Je peux m’approcher jusqu’à 3 mètres. Je prends plaisirs à les filmer et les photographier. Parfois elles sortent de leur trou et me regardent curieusement, mais peu à peu elles reviennent et allongent leur corps et avance leur pattes et sortent enfin.

    Je me suis bien régalée. IL est 11h30, il fait chaud et elles sont de nouveau chez elles.

    Alors, je repars et y reviendrais très vite.

     

    Les marmottes des Pessons

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