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Par Marmota1951 le 7 Mai 2020 à 16:29
Préparation au départ.
Il est 11h45. Nous avons pris le déjeuner tôt. Les valises sont étiquetées et bouclées. Florindo a rangé nos bagages dans le coffre. Tatie ferme les portes à clefs. C’est le départ. Nous prenons la direction de Roissy Charles de Gaulle, une heure et demi de route.
Juste avant le péage de Méru, on entend un bruit bizarre à l’arrière du véhicule : arrêt obligatoire. Nous nous sommes rendus compte bien vite que ce n’était que le pot d’échappement qui se détachait. Zut ? Nous avons décidé de prendre la voiture au lieu du train, car, pour aller au Canada, le train avait pris pas mal de retard. Ce n’est pas de chance ! A peine le temps de penser que Flo a déjà coupé le lien qui le retenait à moitié, les valises mise dans son coffre et nous repartons soulagées. Ensuite, nous roulons tranquillement jusqu’à Roissy. C’est vraiment immense ! Et après un chemin interminable Flo a pu garer sa voiture. Nous nous dirigeons vers l’enregistrement des bagages, bureau de la LUFTHANSA. Ensuite, Flo nous invite à boire un café avant de nous quitter. Puis viennent les adieux et pour nous l’aventure. Nous nous dirigeons vers le « satellite ».Nous passons dans un très long tunnel de verre et arrivons au premier contrôle. Nous déposons les sacs à mains et le téléphone dans un panier sur un tapis et nous passons sous un portique. Tout est bon, sauf Tatie qui fait sonner (cause prothèses des hanches) ! Il a fallu qu’elle lève les bras pour un ultime contrôle. Ensuite, ils ont vérifié nos bagages à mains. Nous les avons ouverts et nous ont dit qu’on pouvait y aller.
Il est 15h34, nous attendons dans la salle d’attente du « satellite » n°6. L’embarquement est annoncé, nous avançons vers le tunnel (encore !). Nous sommes dans l’avion, devant, près d’un hublot. L’avion s’élance, accélère et nous voilà sur la piste d’envol. Il prend sa position, les moteurs ronflent et c’est à fond qu’il part pour enfin pointer son nez en l’air et décoller. On monte doucement.
Les hôtesses nous offrent un mini sandwich, pain rond et fromage, une barre de céréales et une boisson au choix : thé au citron pour moi et un jus de pomme pour Tatie.
Depuis que nous sommes « en Hauteur », nous survolons une mer de nuages avec, parfois le soleil qui montre le bout de son nez. Nous avons eu juste le temps d’avaler notre encas, que la descente s’amorce. Nous arrivons à Munich, 1h10 de vol.
Nous faisons escale à Munich et prenons aussitôt l’avion qui va nous amener jusqu’à Pékin (Beijing).
Nous traversons les salles et halls de l’aéroport de Munich et passons dans l’avion sans aucun contrôle de bagages.
A 19h30, nous décollons de nouveau.
L’avion est géant et bien rempli : 230 places, c’est un : A 320. Le premier était de 120 places seulement. Les hôtesses nous servent l’apéritif, boisson au choix, et des crackers et nous distribuent les menus. Mais nous sommes en queue de l’avion et il n’y a plus de choix. Ce sera donc : salade iceberg, maïs, carottes, concombre ; puis bœuf et riz, et gâteau de carottes et biscuits secs aux sésames, vin à volonté : (Bon !), thé ou café et pour moi du bailey’s cream…humm. IL est environ 23h.
Nous volons à 11km500, par -65° extérieur. Il nous reste environ 6h30 de trajet. Les lumières s’éteignent. Tout le monde dort ou presque, j’ai très mal au dos, je ne trouve pas la bonne position, et le sommeil ne vient pas ou si peu……chut !
Je soulève les stores du hublot aux environs de 2h30 du matin (heure de Paris) et, oh !, surprise !!! Des montagnes, pleins de montagnes aux cimes enneigées sur plus de 2000km. Je ne suis pas sûre de mes calculs. Peu à peu, je peux apercevoir des lacs glacés et quelques villages isolés. Puis, la mer de nuages s’installe et le soleil nous éblouit.
Tout doucement les passagers s’éveillent et se lèvent faire quelques pas pour se dégourdir les jambes. Les hôtesses nous amène de l’eau et une serviette bien chaude pour se « rafraîchir ». Ensuite arrive le petit déjeuner qui est composé de : nouilles chinoises et chitaké, beurre, confiture, salade de fruits, pain, thé ou café. IL est 3h30, heure de paris, 9h30 heure de Pékin. IL est 10h, heure locale que nous allons garder tout au long de mon récit, l’avion commence sa longue descente.Nous traversons les nuages et la ville de Pékin nous tend les bras.
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Par Marmota1951 le 7 Mai 2020 à 16:28
Nous descendons de l’avion. Là, c’est interminable, entre la vérification du passeport et des papiers qu’il nous a fallu remplir dans l’avion.
Enfin, derrière les barrières, on aperçoit le drapeau de nouvelles frontières. Le guide nous attend et nous nous regroupons peu à peu, tous autour de lui, sortie n°3.
En attendant le regroupement, je vais expérimenter mon anglais pour acheter une puce chinoise pour mon mobil : 230 yuans, soit 23 € avec, compris 5 € de communications. Cela n’a pas été très évident, car l’anglais, je l’ai peu utilisé depuis le lycée, mais je l’ai retrouvé, un peu, enfermé dans un tiroir qui avait du mal à s’ouvrir étant un peu rouillé : 40ans!
Nous nous dirigeons vers le parking pour prendre notre bus, celui que nous allons garder quelques jours. Le guide, un petit chinois qui parle le français avec un fort accent chinois, se présente et commence à nous parler de la Chine. Il s’appelle Robert. Nous avons du mal à comprendre ce qu’il dit et je pense qu’il va m’être difficile de copier quelque chose. Nous approchons du resto et faisons quelques photos en roulant. Nous avons bien mangé, chinois, qualité, quantité et goût, pour moi, rien à dire. Aux toilettes, une dame "pipi" est là, qui nous fournit, parcimonieusement le papier, nous aide à sortir habillée correctement et nous aide à descendre la marche !A 14h, nous sommes à l’hôtel pour prendre une douche bien méritée et un peu de repos jusqu’à 15h. puis, nous reprenons le bus pour aller au Temple du ciel: chef d’œuvre de l’art religieux chinois. Ce lieu de culte a été construit au 15 ème siècle, endommagé et reconstruit pour la dernière fois au 17 ème. Situé dans un parc de 250 h, entouré d’une enceinte, carré au sud et ronde au nord. L’empereur passait de la terre (carré) au ciel (rond) pour offrir ses sacrifices à la divinité, la remerciant des bonnes moissons précédentes. Le Temple du ciel est construit autour de trois principaux édifices :
La salle de prière :
La voute céleste impériale, l’autel du ciel.
Les gens du pays y viennent pour jouer sous les voutes, aux cartes, aux dominos, au majong, chanter, faire de la musique. C’est étrange de voir tous ces gens simples, vivre paisiblement dans ce parc où l’on ressent malgré tout ce monde, une grande sérénité. Dans ce parc, on peut admirer des cyprès, 3000 !!!, qui ont plus de 500 ans.
La visite terminée, nous sommes assaillis par de très nombreux vendeurs à la sauvette, gens simples qui connaissent en tout cas un mot d’anglais : post card, et un mot français : 1€. Il est très difficile de s’en séparer car ils nous suivent jusqu’aux marches du car et ajoutent au dernier moment un paquet de plus de cartes : soit jusqu’à 40 cartes postales pour 1 €. Ils sont aussi à l’affût de nos bouteilles plastiques. Ici, l’eau n’est pas potable et nous achetons pour 1€ les 3 bouteilles d’eau.
Nous dînons dans un autre resto typique, encore mieux que le premier. A19h30, nous allons à l’opéra chinois Nous y avons pratiquement tous dormi un peu, malgré les bruits de "casseroles" et leur chant aigu. C’était à voir, bien sûr, car les vêtements étaient très colorés et typique, mais pour moi, pas à revoir.
IL est 21h30, il est temps de se coucher pour récupérer un peu le décalage horaire et la nuit sans sommeil dans l’avion.
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Par Marmota1951 le 7 Mai 2020 à 16:28
Construction de la Grande Muraille de CHINE (Dynastie des QIN)
La grande muraille de Chine a été construite entre 214 et 204 AV J.-C. Les personnes ont construit une énorme barrière qui a plus de 2225km de long. Le mur était si large que les chariots pouvaient conduire sur sa surface. Beaucoup de personnes ont aidé à construire le mur. Si les personnes ne travaillaient pas assez fort, on les tuait.
Unique construction humaine visible de la Lune, (on sait maintenant que ce n’est pas vrai et de toute façon, impossible) Annotation de Mr Vincent Lerouvillois.La Grande Muraille représente un des symboles les plus forts de l’histoire de la Chine. Ce mur, long de 2700 kilomètres, barre l’horizon d’Est en Ouest, matérialisant une frontière entre la Chine et la steppe d’Asie centrale. Les circonstances de sa construction ont nourri une quantité de contes et légendes populaires décrivant les souffrances et les péripéties de ceux qui y ont travaillé.
Dès ses origines, la Muraille a eu pour fonction de protéger la frontière Nord de la Chine des cavaleries nomades opérant le long de la frontière. Et, au fil des siècles et des dynasties d’empereurs, la Grande Muraille ne cessera de s’étendre dans le paysage. L’empereur Qin Shi Huang Di (221 avant JC), l’unificateur de la Chine, lui donnera un dessein beaucoup plus ambitieux. Sur 5 000 kilomètres, une muraille continue s’élèvera bientôt dans le paysage. Entièrement construite en terre battue avec par endroits des parements de brique séchée, des forts et des tours de guet complétaient l’ouvrage. Aux abords, des cantonnements militaires pouvaient héberger une partie des armées prêtes à intervenir sur la ligne frontière.
Les empereurs Han (206 avant JC – 220 après JC) poursuivront la construction qui s’étendra sur 10 000 kilomètres. Certaines parties seront renforcées et les tours seront équipées de feux d’alarme, pour que les garnisons puissent envoyer des messages urgents par signaux de fumée. Au cours des dynasties suivantes, quelques réparations seront réalisées, ainsi que la construction de quelques monuments prestigieux, comme la porte en marbre blanc dit de Juyongguan par la dynastie mongole Yuan en 1340-1350, non loin de la Cité interdite.
La menace des Mongols sur l’empire incite les Ming (1368-1644 après JC) à réparer et bâtir de nouvelles sections de muraille, mais cette fois-ci en dur, dans une combinaison de briques et de moellons. Les murs, à présent garnis de créneaux, s’élèveront à 8 mètres sur 6 à 7 mètres d’épaisseur. Cela n’empêchera pas l’incursion des Mongols. Par chance, ils n’ont pas détruit cette œuvre architecturale millénaire barrant pourtant leur chemin et qui, aujourd’hui encore, fascine ceux qui s’en approchent.
Il est 7h-1/4, je me lève et me douche. Le téléphone sonne, mais trop tard, nous sommes réveillées. Nous descendons prendre le petit déjeuner semblable aux repas principaux: légumes " al dente", viande, divers beignets de viande ou poisson, pâtes, riz, fruit, un genre de yaourt en saladier, des gâteaux. Avec Tatie, nous optons pour celui-là et terminons parfois avec un peu de sucré. le petit déjeuner à la chinoise, ne dédaignant pas pour autant le petit déjeuner à la française.
Ainsi, nous sommes fin prêtes pour attaquer la journée. Aujourd’hui, nous allons voir la Grande Muraille de Chine.
Je remarque que la ville de Pékin est bien aménagée, en arbres surtout. Il y en a partout et des plantations très récentes.
La ville me parait vieillotte, malgré quelques immeubles neufs. En effet, de grandes tours émergent lamentablement au milieu du Pékin ancien. La ville se prépare aux jeux olympiques et ils ont mis toute leur énergie dans la construction du parc olympique.
Le premier octobre est la fête nationale
J’ai donc grimpé un peu sur cette fameuse muraille, et, le spectacle vu d’en haut est magnifique. Dommage que le temps nous soit compté, j’aurais bien fait un peu plus de chemin. Le paysage est surprenant ! On voit cette longue couleuvre qui serpente à perte de vue à travers toutes ces montagnes et l’on peut n’être qu’admiratif du spectacle et surtout du travail de plusieurs générations.Nous partons déjeuners et c’est moins bon qu’hier. En chemin, nous avons fait une halte pour visiter une fabrique de "cloisonne", ainsi s’appelle ce procédé d’émaux. Le cloisonné est une technique de fabrication de bijoux, vases, etc. Il s’agit de cerner les motifs à l’aide de minuscules fil de cuivre ou bandelette sur un support de cuivre, pour mettre le dessin bien en évidence, et pour que les différentes couleurs du dessin, quand on le peint, ne se mélangent pas. Ensuite, on le cuit à 800° et un froid, on le ponce minutieusement, pour enlever les aspérités, sous l’eau froide avec un caillou.
Les ouvrières sont payées 150 €. Pourtant c’est un travail délicat et très prenant, exécuter à la pince, à épilée, pour certains motifs.
Nous allons maintenant visiter le tombeau des Mings.
Ils sont entourés d’une muraille de 40km de long. Seize Empereurs ont été inhumés dans cette nécropole, au nord de Pékin. Elle est entourée de collines et traversée par une rivière. La sépulture de " YONGLE ". constitue le centre du cimetière, les autre tombeaux sont disposés en éventail autour de la "voie des âmes" Cette longue allée est bordée de 36 statues de pierre : 12 dignitaires et civils et 12 paires d’animaux : lions, chevaux, chameaux, licornes, éléphants et chimères. Ces statues semblent former une garde d’honneur.
Ensuite, nous avons traversé un quartier populaire et avons fait une halte pour déguster du thé. On nous a fait goûter différents thé, tous très bons et avons pu acheter ceux que nous avons aimé. Ce soir, nous avons droit à la dégustation du fameux canard laqué. Le resto est presque luxueux Tout y est très bien !
Nous sommes rentrés par la grande avenue, bien éclairée et nous sommes parties, quelques amies, en balade, au lieu de nous coucher. Il est question d’acheter des cigarettes pour les unes et une carte de recharge pour mon mobile. Ce n’est pas très facile de se faire comprendre, quand l’anglais est encore dans son tiroir, mais j’y arrive. Hélas, dans le secteur, il n’y a pas de magasin pour ça. Mais tout de même, un chinois me propose d’aller en voiture, la sienne, pour m’en acheter une. Il me demande si je veux une recharge à 50 yans ou 100 yans. Je lui dis que 50 yuans suffiront. Il part quelques minutes et reviens plus tard avec ma recharge. Je le paye et le remercie bien. Trois jeunes chinois essayent de rentrer le code avec, il faut le dire, beaucoup de difficultés. Enfin, c’est fait et je leur propose de boire un verre avec nous, mais ils déclinent l’invitation. Le gentil chinois qui s’est déplacé m’a répondu : non merci, je suis le patron. Tout ça s’est passé en anglais : le tiroir commence à s’ouvrir :
C’est en parlant que la mémoire me revient.
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Par Marmota1951 le 7 Mai 2020 à 16:27
Debout à 6h30.toilettes, petit déjeuners toujours aussi copieux et nous préparons notre valise. Ce soir, nous quittons Pékin. Nous allons prendre un train de nuit, en couchettes molles pour la ville de PINGYAO.
Aujourd’hui, visite de la place de Tian An Men, et ensuite nous irons voir la Cité Interdite.
Place Tian’anmen = place de la Paix Céleste.
C’est en haut de la Place Céleste que Mao Zedong proclame la république populaire de Chine, le 10- 10- 49
La place Tian’anmen fût le théâtre d’évènements tragiques, révolutions culturelles, manifestation de 76, Printemps de Pékin etc….Cette place peut recevoir plus de un millions de personnes.
Au milieu, un monument aux Héros du Peuple, un obélisque, qui symbolise la résistance du peuple chinois à l’impérialisme étranger.
Je vous mets la suite sur un autre billet.
L’homme de Tian’anmen, est le surnom de l’homme resté anonyme, mais mondialement célèbre, qui fut filmé et photographié alors qu’il s’efforçait de bloquer la progression d’une colonne de 17 chars de l’armée populaire de libération lors des manifestations de la Place Tian’anmen 1989, en république de Chine.
Le monde entier fut frappé par cette scène d’un pilote de char tentant de contourner l’Inconnu. L’image est souvent utilisée pour symboliser la lutte pour la démocratie.
L’incident se déroule à Pékin, le 5 juin 1989 à proximité de la place de Tian’anmen, qui se trouve au sud de la Cité Interdite. Au second jour des violentes répressions des protestations par le gouvernement chinois, l’homme se tenait debout à 800 mètres à l’est de la Porte Tian’anmen, au carrefour entre l’ave Dongchang’anjie, empruntée par les chars qui venaient de l’ouest, l’ave zhengylu au sud, et l’ave Nanheyandajie au nord. L’Homme est seul, debout, au milieu de la route quand les chars approchent. Il semble porter un sac à chaque main. Les chars s’arrêtent devant lui et il semble leur faire signe de repartir. En réponse, le char de tête essai de contourner l’Homme, mais, celui-ci se place à nouveau sur le chemin du char, puis il grimpe sur le char de tête et converse avec le conducteur.Les versions sont différentes:
_"Pourquoi êtes-vous là ? Ma ville est un chaos à cause de vous!"
_"Faites demi-tour et arrêter de tuer mon peuple"
_ "Partez"
Des spectateurs ont éloignés l’Homme et l’ont absorbé par la foule et les chars ont continué leur chemin. Les spectateurs étaient sûrement des policiers en civil.
Mais on ne sait pas.
Un journal annonce que l’Homme a été exécuté quelques jours après l’Incident, mais ce n’est pas confirmé. Il se pourrait qu’il soit à Taiwan.
La cité Interdite:
Palais Impérial de Pékin dont la construction est ordonnée par YONGLE, troisième empereur Ming et réalisé entre 1407 et 1420, s’étend sur une superficie de 1km2, fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine. Il est devenu musée et conserve tous les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne
Depuis le début du xv ème siècle, le cœur de Pékin se trouve autour de la Cité Interdite, aussi appelée Palais Impérial des Ming et des Quing, une véritable ville dans la ville.
Elle couvre env. 740 mille m2 et compte 9 999 pièces et 50 ha de jardin.
La construction a duré 14 ans et plus de 1 million d’ouvriers y ont travaillés. 24 empereurs y ont habités.
On l’appelait la Cité Interdite parce qu’elle était réservé à l’empereur et à sa famille et aux gens qui le servait. Personne n’avait le droit de rentrer ni de regarder !!!
En rentrant, nous visitons une fabrique de colliers de perles de culture en eau douce et achats. Visite du palais d’été.
Situé au nord-ouest de la ville de Pékin le Palais d’Eté est la vaste retraite de l’empereur Yongzheng où il se plaisait pour ressourcer.
Il mesure 280 hectares !
Nous prenons rapidement le repas du soir et nous dirigeons vers la gare.
19h30, nous montons dans le train couchettes molles, 1 ère classe !
Tout est relatif, ne pas comparer avec les trains français Nous nous retrouvons à 4 qui nous entendons bien. Nous passons un bon moment à discuter, et nous essayons de dormir. Je me demande comment seraient les couchettes si elles étaient "dures" !!!
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Par Marmota1951 le 7 Mai 2020 à 16:26
Nous avons dormi peu. Je me demande ce que cela aurait été si les couchettes étaient "dures". Nous sommes toutes courbaturées et le sommeil était léger, le train s’arrêtait très souvent et roulait lentement. Au bout, d’environ 11 h de train, nous sommes fourbus. Nous nous retrouvons tous sur le quai où un guide régional nous attend, une demoiselle. Le bus est là, et nous amène un peu plus loin pour prendre notre petit déjeuner. Il est bon et copieux ! Nous avions faim car le repas d’hier était loin, nous l’avions pris à 18h !!!
Enfin, les piles bien rechargées nous embarquons pour la fameuse ville fortifiée de PINGYAO. Nous visitons cette ville et ses remparts. Nous faisons un tour au-dessus de la ville depuis les remparts. Nous allons enfin, dans une auberge, où nous prenons une douche bien méritée, avant le repas de midi. C’est une petite auberge, qui fût une ferme. Notre lit est en béton et en hauteur et nous pouvons y coucher à 4, tellement il est grand. Tatie a dormi verticalement et moi horizontalement et nous ne nous sommes pas rencontrées, dans ce lit immense !, c’est pour dire !!!
Le repas de midi est différent des autres et même meilleur. Après, nous allons visiter le Temples des Deux Forêts. En revenant, du avons du temps libre et, Tatie et moi hélons un monsieur pour qu’il nous balade en " POUS-POUS ". C’est : 50 yuans, 5€ et nous ne "chinoisons" pas sur le prix. La balade est agréable, nous pouvons voir enfin ce que nous cachent les voyagistes, c’est à dire la misère du peuple et le délabrement des masures.
Ils sont dehors, au milieu de tout et de rien, vivant le plus souvent possible dehors, assis sur leurs pieds à attendre, quoi ? On n’en sait rien. Nous voyons souvent des chinois assis, comme ça, dans les rues, sur les trottoirs. Nous les voyons, aussi endormis, n’importe où. Notre pauvre chauffeur, pas bien costaud a été obligé de descendre du vélo pour le pousser. Il pédale à l’endroit et à l’envers, nous ne savons toujours pas pourquoi.
Au retour, nous faisons du lèche vitrine, façon de parler, car le plus souvent possible tout est déballé, dehors, parfois à même le sol. La rue principale est bourrée de commerces de toutes sortes. On peut y voir même des cuiseurs de viande et de pâtes aux coins des rues
Là, on peut manger pas cher, c’est la nourriture du peuple.
PingyaoLa ville antique de Pingyao, située à deux cents km de Taiyuan, capitale la province du Shanxi (nord), n’a subi que peu de changements depuis la dynastie Ming (1368-1644), et a été inscrite en 1997 au patrimoine mondial de l’UNESCO grâce à ses hauts remparts qui entourent la ville, ses rues bien préservées, ses magasins, ses temples et à ses logements résidentiels construits durant les dynasties des Ming et des Qing (1644-1911).
La ville, jouissant d’une histoire de plus de 4000 ans, présente une image animée de la vie culturelle, sociale, économique et religieuse du peuple Han il y a environ 600 à 1000 ans.
On dit que Yao, un monarque légendaire en Chine antique a gagné son titre à Pingyao il y a environ 4100 ans. Selon la légende, les remparts de la ville de Pingyao ont été construits à partir de 827 av. J.-C. à 782 av. J.-C., quand Ji Jing, roi de la dynastie Zhou de l’ouest (1 100 av. J.-C. à 771 av. J.-C.), y a envoyé ses troupes pour garder la frontière du territoire Zhou de l’ouest.
Les remparts de la ville de Pingyao d’aujourd’hui, un des murs les plus anciens et les plus larges de Chine, ont été reconstruits en 1370 sur la base de la ville ancienne. Avec une circonférence de 6 200 m, les remparts mesurent six à dix mètres de haut avec un sommet de trois à six mètres de large. Ils possèdent six portes de ville et quatre tourelles entourées par un fossé de quatre mètres de fond et quatre mètres de large.
La construction de la ville antique se conforme strictement aux règles archéologiques de Chine.La ville est carrée et toutes les rues se croisent les unes les autres horizontalement et verticalement. L’avenue principale du nord au sud divise la ville en deux parties, avec la tour de ville au centre.
Les constructions principales de Pingyao sont disséminées en bon ordre dans les parties gauches et droites de la ville, avec le temple de Dieu à gauche, correspondant au bureau du gouvernement local à droite, le temple Confucien à gauche au temple de Guandi à droite, et le temple de Qingxu taoïste à gauche aux temples bouddhistes à droite.
La ville antique s’appelle également la ville de la tortue, avec la porte du sud comme tête, la porte du nord comme queue, les quatre portes de l’ouest et l’est comme les quatre jambes, et les quatre rues principales, huit petites rues et 72 ruelles représentant les dessins sur le dos de la tortue. En Chine antique, la tortue était le symbole de la longévité et de la paix.
Pendant la période 1800-1900, Pingyao était le centre financier de la Chine, quand 22 de 51 sociétés de la Chine pour l’échange et le transfert d’argent avait pris alors Pingyao pour leurs sièges sociaux. L’avenue principale de la ville sous les Ming et les Qing, actuellement une rue de 440 m de long, s’appelait le « Wall Street » de l’Asie au XIXe siècle. C’est à ce moment-là que Pingyao a été honoré du nom de « Petit Beijing ».
Sous les dynasties Ming et Qing, les disciples étaient supérieurs à tous les autres métiers et les marchands étaient considérés comme une des plus basses classes sociales. Cependant, les habitants de Pingyao ont adopté une position complètement différente. Ils étaient fiers de leurs succès dans les affaires, et les disciples étaient inférieurs aux paysans et aux soldats.
Après des centaines d’années, quand la plupart des villes et communes ont été détruites par les guerres et les constructions modernes, la ville antique est toujours là, témoin de son histoire.
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Par Marmota1951 le 7 Mai 2020 à 16:25
Pékin….Pingao = 700km et Pingao…Xian = 500km, en busAujourd’hui, je " petit-déjeune " à la française. A 6h30, nous partons à 7 h15 mn.
Nous en profitons pour admirer le paysage. Les montagnes si chères à mon cœur, me manquent un peu, pourtant, ici, il y en a beaucoup et même des plus grandes. Mais elles sont très différentes. Pourtant, elles sont bien garnies en arbres,, mais c’est la constitution, le sol, la terre, tout qui est différent. Sur la route, j’ai pu apercevoir des troglodytes. Ils sont très nombreux, et, la roche le permet, car tout est en espaliers, avec de nombreuses plantations nouvelles d’arbres, des cultures de toutes sortes et, encastrés au milieu de toute cette luxuriant nature.
Au cours de notre déplacement, nous faisons un petit arrêt pour visiter la demeure de la famille Wang.A l’époque des Ming (1368 – 1644), dans la province du Shanxi située en Chine du Nord, un certain nombre d’hommes d’affaires riches ont fait construire des maisons dans leur village natal. La cour de la famille Wang en est un bel exemple.
Cette magnifique cour construite dans le village Lingzhi se trouve au centre de la province du Shanxi. Elle est une œuvre architecturale représentative de l’habitat populaire sous les dynasties Ming et Qing. Cette grande cour de la famille Wang est composée de quelques petites cours situées le long de l’axe nord-sud. Au rez-de-chaussée se trouvent les pièces habitées dont la principale est destinée aux vieux. En général, la salle principale, comprenant trois pièces spacieuses et coiffée d’une double toiture aux angles fortement retroussés vers le haut, est le lieu où l’on donne des banquets et où l’on organise le culte des ancêtres. La cour de la famille Wang s’étend sur une superficie de 10 000 m² sur le plateau de Loess.
Elle est entourée de hauts murs et ses portes d’entrée en imposent.
Les constructions, aux murs de briques grises et à la toiture recouverte de tuiles de même couleur sont minutieusement décorées et sculptées.Dans le tableau, le pavillon de Wangyue se dresse au centre de la cour, des petites maisons, des portes et des murs. Tout cela est bien.
Nous allons prendre le déjeuner en cours de route. La halte était souhaitée.
Appelée « musique solide », l’architecture est un vecteur important de la civilisation. L’architecture ancienne de la Chine est surtout basée sur la structure en bois datant de l’époque des Tang, mais elle s’est également inspirée de l’architecture des ethnies minoritaires.
Ces formes anciennes sont nées au IIe siècle avant notre ère pour se développer et parvenir à maturité au milieu du XIXe siècle. Elles concilient les valeurs artistiques, techniques et humaines. Le Japon, le Vietnam ou la République populaire démocratique de Corée, ainsi que l’architecture de l’Europe après XVIIe siècle ont été influencés par l’art traditionnel chinois dans une certaine mesure.
Le développement de l’architecture ancienne de la Chine est passé par trois phases principales : la période des dynasties des Qin et des Han (221 av. J.-C.-220), celle des Sui et des Tang (581-907) et enfin celle des Ming et des Qing (1368-1911). Durant ces trois périodes, on a réalisé de nombreuses constructions représentatives, comme des palais et tombeaux, la capitale, des fortifications ou des ouvrages hydrauliques. Cette forme d’architecture ancienne a d’ailleurs influencé les générations suivantes au niveau du style et du choix des matériaux.Le palais Yongle (bonheur éternel) est un temple taoïste construit sous la dynastie des Yuan (1271-1368) dans l’actuel district de Ruicheng, dans la province du Shanxi. Connu pour ses fresques d’une grande finesse et ses ingénieuses structures de bois, il figure sur la liste du patrimoine chinois protégé par l’État. En 1959, il a été démonté pour être transféré dans le nord de la ville de Ruicheng afin de céder la place au complexe hydraulique de Sanmenxia sur le fleuve Jaune.
Nous visitons le temple Taoing et arrivons, enfin à 21h45 a Xian Nous soupons, douche et repos bien mérité. Je trouve que c’est dommage que le guide ne nous raconte pas plus la vie de son pays, qu’il ne nous fasse pas de commentaire sur les paysages que nous traversons. Alors, nous en avons pris plein nos yeux, pour les souvenirs.
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Par Marmota1951 le 7 Mai 2020 à 16:25
Le territoire chinois est parsemé de dizaines de milliers de pagodes bouddhiques. Le bouddhisme provient de l’Inde, mais l’architecture des pagodes chinoises mêle les caractéristiques des kiosques, terrasses, bâtiments à étages et pavillons traditionnels, ce qui fait que les pagodes chinoises sont célèbres pour leur beauté, mais aussi pour leur variété.
Haute de 64 m et composée de sept étages, la Grande pagode de l’Oie sauvage, à Xi’an, a été construite en 652 sur l’ordre du célèbre moine Xuan Zang à l’exemple de la pagode des Oies sauvages en Inde, d’où son nom.
L’adjectif « grande » explique que la pagode appartient au Grand Véhicule du bouddhisme.Ce matin, nous visitons la Petite Pagode de l’Oie Sauvage. C’est une grande construction à peine épointée. Nous visitons aussi les remparts de la ville et les plus courageux ont loué des vélos ou des tandems pour faire un tour sur ces hauteurs de 14 km de long. Tatie et moi, nous nous abstenons et demandons la permission d’aller faire un tour au marché. Nous trouvons un petit marché de paysans. Tout y est plus ou bien moins rangé, mais il y a beaucoup de légumes et des fruits, juste un marchand de fripes. Nous déambulons dans les ruelles pour nous enrichir notre connaissance sur la vie des chinois de tous les jours.
On voit, comme un peu partout des stands sur vélo, et aux coins des rues des cuiseurs de pâtes, avec quelques ridicules petits morceaux de viande. On peut y trouver des boyaux de poule ou canard (et oui), des têtes de volailles, des crêtes de coq ; des pattes de volailles et autres abats, du porc aussi et des volailles bien sûr. Les chinois mangent là, debout ou accroupis (leur position préférée) avec leur baguette. Je trouve qu’ils mangent souvent et très peu à chaque fois.
Je vois des jeunes et même des adultes avec soit des pâtes, soit des brochettes soit des pâtisseries chinoises, car rien à voir avec les nôtres. Elles sont pour ainsi dire sans sucre.
En 1974, alors qu’il creusait un puit dans la campagne de la province du Shaanxi, un paysan découvre par hasard une grande cavité souterraine renfermant des milliers de statues en terre cuite.Peuplée par plus de 1 milliard d’individus, d’une superficie équivalent à 20 fois la France, la Chine est un pays de démesure et de contraste.
Rien à commenter sur cette découverte, juste à dire que c’est gigantesque. Et encore plus incroyable, c’est le travail colossal qui a été fourni, pour tout creuser et reconstituer les soldats, chapeau !!!
Cette armée enterrée de soldats en terre cuite dont chaque statue est à taille réelle (Elles sont toutes différentes et mesurent près de 1,80 m de haut) est l’une des découvertes archéologiques majeures du XXème siècle et se situe à quelques kilomètres de la ville de Xi’an, dans le centre de la Chine.Cette armée, garde renforcée du tombeau de l’empereur Qin, aurait été réalisée au début de notre ère sous les ordres de l’empereur qui craignait de ne plus être protégé lors de son passage dans le royaume des Morts. Cet ouvrage gigantesque a demandé le travail de 720 000 personnes pendant trente-cinq ans. Personne ne sait vraiment pourquoi cette immense armée tomba dans l’oubli et ne fut redécouverte que vingt siècles plus tard.
Même si un grand nombre de statues ont été usées par le temps, ou saccagé par d’autres conquérants sous d’autres dynasties, une grande partie a été fidèlement restaurée et la vision de ces milliers de soldats debout, combattants en arme aux visages figés, offre un spectacle saisissant.
Les visiteurs ont accès à trois différents sites. Le plus grand rassemble 6000 statues tournées vers l’Est, essentiellement des soldats et quelques officiers (ceux-ci ont une coiffe différente). L’ensemble de ces statues était à l’époque recouvert par de grandes poutres dont on peut observer les fondations à certains endroits.Un documentaire projeté à 360° toutes les demi-heures donne des explications sur la construction de cette armée, et la façon dont elle fut redécouverte, 2000 ans plus tard. Ce documentaire offre un bon moyen de comprendre comment furent construites toutes ces statues et d’imaginer l’ampleur de ce chantier.
Le musée est bien aménagé, entouré d’un grand parc et attire un nombre incroyable de visiteurs tous les jours. Bien qu’il soit difficile de visiter ce lieu sans passer par un tour organisé, vous n’aurez en revanche aucune difficulté à réserver un de ces tours, ou à trouver un guide francophone.Avec un peu de chance, vous pourrez assister lors de votre visite à l’anecdotique séance de dédicace du paysan ayant découvert cette armée enterrée.
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Par Marmota1951 le 7 Mai 2020 à 16:24
Nous petit déjeunons chinois, très tôt. Nous allons visiter une mosquée construite dans le style des temples chinois. Il y a beaucoup d’arbres et pleins d’oiseaux.
Puis, nous avons une heure pour faire des achats dans le souk, dans une ruelle à proximité. Etrangement, là, les gens parlent français du mieux qu’ils le peuvent. A midi, nous prenons le repas à l’aéroport et nous avons pris un avion pour aller à Shanghai. Nous retrouvons un nouveau guide qui nous amène à l’hôtel, où nous nous reposons un peu et prenons le repas du soir. Nous faisons une sortie, pour visiter Shanghai la nuit. Pour les chinois c’est une fierté que de nous montrer tous ces buildings en construction, tous ces éclairages, moi, je trouve que c’est un désastre !Dans quelques années, on ne reconnaîtra plus la Chine, plutôt une copie conforme des Etats Unis. Malheureusement, il reste tous ces vieux bâtiments, qui sont les maisons du peuple chinois, au milieu de ces tours immenses et immondes pour moi. Les constructeurs construisent à tout va et ils ne trouvent personne pour louer ou acheter les appartements neufs. C’est vraiment une politique étrange que je ne comprends pas. Mais, où sont les chinois du peuple, ceux qui ne touche que 150 € par mois ?
Où sont-ils logés ?
C’est une grande question, mais je n’ai pas la réponse.
Car la journée, ils vont travailler en vélos et le soir nous les voyons rentrer. Ils ne peuvent pas se payer un loyer dans ces logements !Shanghai = Mer
Shanghai est une ville qui se développe grâce à son port. Sa population est de plus de 16 millions d’habitants.On peut y voir au-dessus des vieilles bâtisses, des tours immenses :
La tour Jin Mao : 420,50 m et 88 étages (le " 8 "est le chiffre de la prospérité).
Les voitures sont très nombreuses et les vélos sont remplacés peu à peu par elles. Mais, le maire de Shanghai a une idée géniale pour limiter l’extension de ces véhicules.
Les Chinois doivent d’abord acheter la plaque minéralogique, (presque aussi chère que la voiture) et ensuite la voiture. Il est bien entendu que c’est une minorité des chinois qui peut se le permettre, mais sur 16 millions d’habitants c’est quand même énorme !
La nuit Shanghai vit intensément.Le Bund :
Nom donné au quai sur la rive occidentale du Huang Pu, (fleuve jaune) sur lequel on peut y voir des immeubles aux riches façades, ce lieu est très apprécié des touristes.
Nous avons parcouru le musée d’arts traditionnels rapidement, Tatie et moi. Nous préférons prendre du temps dans le parc attenant pour voir vivre les chinois et profiter du calme de ce dernier.Le Jardin Yu yuan:
Il fut construit en 1578 sous les mings et est considéré comme l’un des plus grands jardins de Chine. Situé au cœur de la vieille ville, il s’étend sur 2ha. Il est formé de nombreux petits jardins séparés par des murs ou des ponts où serpente nt des petits ruisseaux qui grouillent de poissons rouges, très gros.Nous avons une heure de temps libres pour faire d’éventuels achats dans la rue principale où l’on peut trouver 10 000 commerces. Nous choisissons d’aller boire un cappuccino près de la rue que nous regardons vivre.
Repas à 18h. À 19h30 : spectacles d’acrobaties, c’était très joli. Durée 1h30.
Nous méritons un gros dodo !!!Le jardin de la Politique des Simples souvent considéré comme le plus typique fut aménagé au XVIe siècle sous les Ming pour Wang Xianchen, censeur général à la cour impériale des Ming. On y voit un lac dominé par un pavillon, de petits ponts, un kiosque, des arbres magnifiques; le jardin Liu renferme une pièce d’eau, une colline ombragée par des arbres centenaires, des édifices serrés dont le décor est très original; le jardin du Maître des Filets est un des plus petits jardins de Suzhou, il ne couvre que 0,6 ha, mais la composition architecturale est serrée et les sites communiquant entre eux forment un ensemble très harmonieux.
Ce matin nous avons pris la route pour Suzhou, réputée pour ses jardins. Nous avons vu en premier le jardin de la politique des simples et le jardin des maitres du filet.
Le matin nous avons visité le Jardin du Maître du filet. L’histoire raconte qu’un homme ayant un fils, qu’il aimait beaucoup s’est noyé et a été sauvé par le filet d’un pécheur. L’homme a donc décidé d’appeler sa demeure le Jardin du Maitre du filet, en hommage à l’homme qui a sauvé son fils qu’il aimait.Repas:
Puis nous sommes allés à la Soierie N°1 de Suzhou, où nous avons d’abord suivi les principales étapes de fabrication de la soie. Nous avons eu le droit d’avoir un défilé de mode à la chinoise et pour finir, nous avons fait des choix difficiles pour l’achat des cadeaux.
Nous revenons à Shanghai et repas : nous allons bien dormir.Après le petit déjeuner, nous prenons la direction de l’aéroport. Mauvaise surprise, le temps est mauvais et nous avons une heure d’attente. Le climat de Guilin est un climat sud tropical et il pleut souvent, avec de violents orages. Enfin, nous partons dans un avion chinois et nous ne sommes pas trop rassurés. Il y a quelques turbulences et j’ai cru remarquer que le moteur ne tournait pas rond !!! Enfin, nous arrivons à bon port. Mais, hélas, il pleut et nos vêtements de pluie sont dans la valise. Nous allons directement visiter la Grotte de la Flûte aux Roses, cette grotte tire son nom du fait que l’entrée en était masquée, jusqu’en 1959, par des roseaux dont on en faisait des " Pipeaux".
Nous allons dans un parc, pour aller voir la colline de la Trompe d’Eléphant. Pour ma part, je n’ai pas aimé du tout. Il fallait deviner dans la forme des roches, des éléphants et pour voir ça, le guide a dû payer une entrée ! Rien qui ne vaille bien la peine d’être vu, de plus sous une pluie, chaude, mais battante. Les chinois voient beaucoup de chose par l’imagination. Mais, le parc était réel et bien beau. Ensuite nous avons traversé la rivière par un petit pont et sommes allées voir la Trompe de l’Éléphant qui trempe dans la rivière.
Guilin est une (petite) ville de 5 million habitants. On y fait beaucoup de culture de fruits et de légumes et est réputé pour ses rizières. Il n’y a pas d’hiver, ce qui permet aux cultures de bien pousser. Les haricots verts sont déjà ramés bien hauts !Comme nous n’avons pas eu de vrai repas de midi, sauf un petit en-cas dans l’avion, on nous promet un dessert et un apéro. Le vin ressemblait au Pineau des Charentes et faisait 21°, quant au gâteau, pour une fois il ressemblait à de la pâtisserie. Le vin était du vin de Laurier, arbres nombreux dans cette région.
Après souper, avec un petit groupe, nous sortons prendre l’air du pays. Il ne pleut plus et nous avons passé une bonne soirée.
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