•  Aujourd’hui tout le monde aide maman à ranger la maison, et papa est allé chercher la voiture. Ils descend les sacs de nourriture ainsi que la glacière. C’est une journée de repos pour maman. Il est onze heures et c’est le départ pour un jour d’activités sans les copains.

    La route est sinueuse et monte, monte….. que c’est long! Enfin, sur la gauche, une petite chapelle. Mais il faut faire encore un bout de chemin avant de parvenir à la plaine. Conchita leur a indiqué un endroit pour pique-niquer très bien aménagé. Sur la droite les montagnes boisées apparaissent et sur la gauche ce sont des prairies traversées par un torrent. Il  y fait frais et il y a de l’espace. L’endroit  est bien agréable et tranquille.  Les enfants descendent de voiture en courant avec le ballon. Maman est rassurée , ils peuvent jouer sur la route et dans le prés. Papa aide maman à sortir la nourriture du coffre et prépare le barbecue. Elle met une nappe sur la table de ciment et dresse la table. Papa s´éloigne un peu vers les sapins sur la montagne de droite et maman alimente le feu pour avoir une bonne braise. Elle a du temps libre et s’aventure de l’ autre côté du ruisseau pour chercher les cèpes. Rapidement , elle en ramasse trois et  deux poignées de catalan (lactaire délicieux). Jamais elle n’aurait pensé trouver des champignons dans ces grandes herbes avec juste quelques sapins autour.  Elle appelle papa  qui lui répond de loin,  cachés dans les rhododendrons.  Il apparaît  avec des cèpes dans son pull car il n’avait pas prit de sac, il pensait faire juste une simple ballade. Les braises sont enfin  prêtes alors elle appelle les enfants . Les mains sont vite lavées et tout le monde s’installe. Papa taille le pain tandis que maman sert la salade de riz et le jambon de pays. Papa a mis les côtelettes d’agneau à griller. Les côtelettes sont délicieuses et le  fromage de brebis d’Espagne bien goûteux . ils terminent ce succulent repas par des pèches plates que maman a acheté à la Seu. Maman propose à tout le monde de se reposer un peu à l’ombre pour faire la digestion: Les enfants prennent un livre, papa les mots fléchés et maman son éternel tricotage. La  sieste dure peu, les enfants repartent  jouer en bas dans la prairie. Elodie cueille quelques fleurs.  Il y en a  vraiment beaucoup et quelles sont jolies! De l’autre côté du torrent  y a quelques granges. Des vaches et des chevaux paissent non loin de là.

     Aubin est au bord de l’eau et appelle sa soeur.  Il a décidé de faire un barrage.  Elodie doit trouver des pierres plates pour les empiler les unes sur les autres. Aubin se charge de la construction. Un peu plus haut un homme pèche la truite. Maman est inquiète et descend voir où sont les enfants. Elle les regarde un instant et leur recommande  de faire bien attention. Il y a peu d’eau, mais elle est froide. Elle repart  s’asseoir pour nettoyer les champignons. Papa, lui, se promène. Ils sont vraiment beaux ces cèpes et jeunes et pas de vermisseaux. Les enfants  ont laissé le barrage et sont partis à la rencontre du pécheur. Ils regardent dans le panier , dedans il y a  dix truites. Le pêcheur leur en propose deux car de toute façon il  a droit à seulement huit truites. Tout content Aubin court avec son trésor jusqu’à l’aire de repos.Maman est surprise et s’assure que son fils a bien remercié le monsieur.  Encore un peu plus de travail pour elle. Elle nettoie les deux poissons dans le filet d’eau qui coule entre les sapins. Les petits reviennent . Ils sont affamés et  voudraient bien goûter.  Une banane, un morceaux de pain, un gâteau du pays et un chocolat froid en  bouteille fera l’affaire . Ils vont rester  jouer  près du pique-nique et attendre papa. Le voici qui arrive avec une grappe de groseilles encore vertes  pour montrer aux enfants. Il est temps de rentrer car maman doit ramasser linge et préparer  le souper. Les petits vont se doucher , papa épluche les pommes de terre. Au menu ce soir  : soupe de champignons, une demie truite chacun, une fricassée de cèpes et de pommes de terre avec une salade. ce soir pas de dessert, ils n’ont plus faim.  Les enfants vont se coucher tandis que leurs parents regardent la télévision avec Conchita.

     


    votre commentaire
  • C’est le cinquième jour de vacances. La matinée, les enfants la passent dehors avec leurs nouveaux camarades. Papa est descendu à Escaldes pour faire des achats souvenirs et quelques provisions qui lui permettent de faire des économies (sucre, alcool, jambon, etc). Maman prépare le repas. Thomaset joue au ballon avec Aubin dans la ruelle, en bas de la maison. A cause d’un mauvais coup de pied, le ballon dévale rapidement dans la ruelle pavée et, malgré la course effrénée de Thomaset,  finit sa course sur la place. Le tout accompagné, bien sûr,  par  la voie très rocailleuse de l’âne qui s’ennuie dans la grange. Nuria qui est dans l’épicerie sort jouer avec eux et ils restent donc tous devant le magasin. Elodie et Assomption se promènent dans les rues et achètent le pain pour le repas. Le déjeuner est expédié rapidement car, aussitôt, ils vont faire une virée à Incles. Ils passent donc par Canillo, longent la jolie chapelle de Sant Joan de Caselles, El Tarter et tournent à  gauche pour emprunter la petite route qui  les conduit à Incles. C’est vraiment une toute petite route qui sépare en deux cette si belle  et pure vallée. Incroyable ! un endroit presque  oublié des tractopelles et du béton. Une vallée verte  très fleurie et une route toute petite où les voitures ne peuvent se croiser que si elles se garent dans quelques recoins ou dans les entrées des prairies. Aussi les enfants ont tout leur temps pour admirer le paysage superbe qui s’offre à leurs yeux. En bas, sur la droite coule un torrent aux pieds de la montagne. Ils traversent le torrent sur un petit pont et vont se garer dans un parc, pas aménagé du tout, plein d’ornières. A peine les portières ouvertes les enfants courent au bord de l ‘eau toujours aussi froide dans ce pays. Mais il fait chaud et  c’est agréable de plonger trois secondes les mains dedans. Le parking est rempli de voitures de  pays différents. De nombreux randonneurs viennent dans cette vallée  riche en sentiers balisés et au bout de chaque rando un ou plusieurs lacs et surtout beaucoup d’émotions d’être au plus haut et de dominer le paysage grandiose et semble-t-il,  irréel.  Les uns sont au camping à droite et certains dorment à même le sol près de leur voiture. Les rhododendrons sont presque fanés, mais encore çà et là des petites fleurs rouges égayent cette vallée. Chacun prend son sac à dos et  ils suivent le sentier qui monte vers le départ de  deux randonnées. Le chemin est  caillouteux et humide. Cette région est très froide l’hiver et la neige reste longtemps. Sur la gauche du sentier des haies naturelles de framboisiers encore verts attirent les yeux de nos gourmands, et sur la gauche se sont les myrtilles qui commencent à mûrir.  Ils picorent chemin  faisant. Papa  a trouvé un groseillier sur la gauche avec des grappes encore vertes.. Ils sont au croisement des randos. Là se trouve un gros chêne et un enchevêtrement de myrtilles ,  d’herbes et de rhododendrons. Papa fait le tour  » pour voir » et bien sûr trouve un cèpe et appelle tout la troupe. Après une demie heure de recherche fructueuse, ils continuent jusqu’à  l’aire de repos. Maman s’assoit tandis que les enfants continuent l’ascension un moment, suivis de loin par le regard inquiet de papa. Il crie de  ne pas aller trop loin… Les parents nettoient les quelques champignons et  chacun prend son livret de mots fléchés tout en jettent un oeil vers la montagne. Les enfants reviennent tout joyeux de leur expédition inachevée et demandent le goûter. Ils boivent l’eau de la fontaine et » grapillent « des myrtilles pour finir. Ils jouent sur le bord du torrent, c’est leur jeu préféré, ici, en Andorre. IL est dix huit heures et ils redescendent vers le parking presque vide. Le chemin du retour est un peu triste, cela fait mal au coeur des enfants de quitter ce si joli endroit. Ils remplissent leurs yeux d’images une dernière fois avant de laisser la vallée. Déjà ils sont arrivés à Encamp. Comme  toujours maman se met au fourneau et les enfants sont à la douche. Ils vont manger rapidement pour aller  au lit et  faire de beaux rêves remplis de fleurs et de champignons.  


    votre commentaire
  • La matinée se passe,  pour maman, comme d’habitude en ménage, courses et élaboration du repas. Papa est allé acheter des pneus  et faire le plein. Les enfants sont en bas avec leurs jeunes amis. Ils bavardent sur la place. Mais les garçons ont envie de se dégourdir les jambes. D’un commun accord, ils décident de partir tous dans la montagne. Elodie court avertir maman qui leur donne son accord avec mille recommandations. Après une longue conférence à cinq ( Nuria, Antonio, Assomption,  Aubin et Elodie ), ils se dirigent vers la sortie d’Encamp par la ruelle qui passe au dessus de la vieille chapelle et prennent le sentier, qui, en fait, se trouve plus ou moins derrière la maison. Chemin faisant d’autres compagnons viennent grossir le groupe. Se forme alors deux clans  avec , d’un côté les filles et de l’autre les garçons. Les garçons sont devant et sautent de rochers en rochers comme des cabris. De temps à autres un pied touche l ‘eau froide, mais qu’importe . Le principal est d’arriver le plus haut possible dans la montagne. Les filles , tout en marchant et cueillant des fleurs se racontent leur vie et leurs petits secrets. Il est 11h3o, Elodie appelle les garçons, il faut descendre, car maman n’aime pas que l’on soit en retard à table.  l e repas est vite expédié et la maison est rangée . Aujourd’hui , c’est une ballade en voiture . Maman a prévu le goûter et du tricot pour passer le temps.
    Les voilà partis du côté  d’Escades-Engordany: Ils traversent la ville et  passe  près de Caldea, une piscine avec des jeux d’eau, connue dans différents pays. Ils  traversent un tunnel de pierre  avant La Massana, papa bifurque sur la droite et suit une route étroite qui mène au village d’Anyos. La route est sinueuse et monte terriblement. Ils aperçoivent une chapelle et papa s’arrête. L’église est de construction romane du XII· siècle avec des peintures sur mur du XII, du XIV, du XVII , cette dernière est consacrée à St Christophe.  Il y a aussi un retable du XVI siècle. Papa est content. Il aime les églises, juste pour leur construction et leur style. Celle-ci est mieux placée qu’un château fort. Sur  le bord d’un grand rocher, elle domine toute la vallée de la Massana. Papa fait des photos et tout le monde s’engouffre dans la voiture.   Après le village ,papa tourne à droite sur un chemin de pierres qui rejoint « Vila » un petit village près d’Encamp..L’ascension est rude et les virages en épingle se succèdent Papa conduit « à la brusque » et trop vite.  IL y a des ornières qu’il faut éviter, il va de droite à gauche et de gauche à droite et la voiture saute beaucoup.  Les enfants se sont tus, ils ont tous un peu peur. Enfin l’équipée arrive au col de Beixalis à 1795m. Tout le monde retrouve la terre ferme avec joie.Les enfants partent à l’assaut d’une pente rocheuse, papa prend le sentier boisé sur la droite et maman s’assoit à l’ombre pour tricoter. Fatigués, les enfants descendent et demandent à boire. Maman leur distribue le goûter et les boissons et tout ce petit monde reprend le voyage. La descente sur Vila est périlleuse. Sur le côté droit il n’y a pas de  mur ni rien qui protège, alors, un faux mouvement et, boum….., dans le vide! Ici, ce sont plutôt les Jeeps qui empruntent ce chemin.Papa ne craint rien et maman a peur de « passer en  bas ». La tension est palpable et papa rit;  mais ce n’est pas amusant du tout. Il ralenti un peu et le calvaire se termine, ils peuvent voir le camping international et le petit cimetière. Un peu plus loin se trouve le parc central, bien aménagé, avec un restaurant, des jeux, un peu d’eau  avec des cols-verts,  des bancs….

    La promenade  leur a bien plu, mais quelle mauvaise route!. Ils sont contents aussi de mettre les pieds sur le sol. Demain, c’ est leur dernier jour de vacances. Les enfants, ce soir regardent la télévision en attendant le repas.

     
     

    votre commentaire
  • Les vacances touchent à leur fin…..les enfants sont un peu tristes, mais décident de profiter au maximum de cet ultime jour.

    Avant le repas de midi, ils jouent sur la place avec leurs petits camarades. Ils se font la promesse de s’écrire et échangent leur adresse. Nuria leur donne, en souvenir, des  cartes postales, des bonbons, des montecáos (biscuits à base de saindoux), et du turrón de jijona de plusieurs goûts (genre de nougat). Les enfants se promènent tristement et désoeuvré dans un dernier tour du village . Ils disent un dernier au revoir à leurs compagnons de jeux. Ils rentrent, ensuite, pour déjeuner .

     Les enfants débarrassent la table, maman lave la vaisselle et papa lit. Il plie le journal, le pose  sur la table, regarde maman et dit: -<< On va faire un tour à la Rabassa!>>

    Ils traversent la capitale, non sans mal, trop de touristes et peu de route qui vont vers l’Espagne), entrent dans Sant Julia, et prennent à gauche,  la ruelle qui va les mener à destination. Bien sûr, virages et montées animent le voyage. Mais, surtout, une belle vue sur le village, en bas, (St Julia) interpelle les enfants. Les sapins se font de plus en plus denses. Ils sont au coeur de la forêt. Une odeur de sapin, une odeur agréable entre par les fenêtres ouvertes, une odeur qu’ils n’oublieront pas, et qui , plus tard, leur rappellera leur séjour en Andorre, leur excite les narines.  Ils sont au but de leur promenade et papa cherche une place à l’ombre pour se garer. Beaucoup de bus espagnols stationnent dans ce parc. A gauche, se trouve un restaurant, ils empruntent  l’allée qui passe devant et poursuivent leur marche dans un grand prés. Ils se dirigent vers la gauche et aperçoivent des chevaux. Ils approchent tout doucement pour ne pas les affoler, car ils sont en liberté. En effet, ici , il n’y a pas de clôture pour garder les animaux quels qui soient, ils sont libres et paissent où ils veulent. Le long des sapins se sont les écuries avec un endroit où  les animaux peuvent s’abriter et venir boire ou manger du foin. Dans certaines stalles, dorment des chevaux. Aubin les appelle. Le cheval roux avec un triangle sur la tête, secoue ses oreilles et se lève. L’enfant le caresse doucement tout en lui parlant.. Ils rebroussent chemin et continuent la ballade de l ‘autre côté du restaurant. Ils s’enfoncent dans la forêt d’où s’élève une bonne odeur de champignons. Maman n’en veut plus et demande à papa de les laisser pour les autres. Mais ici, les gens connaissent peu le cèpe, le seul qu ‘ils ramassent et vendent sur la route,  c’est le « catalan ». La ballade se termine, mais une autre surprise les attends. A la  sortie de St Julia, en allant sur Encamp, papa tourne à gauche, direction Os de Civis. Après 3 ou 4 km, papa prend  une route étroite qui conduit à la chapelle de Canolich. La petite chapelle est là ,à gauche, une partie invisible à cause du dénivelé de la route. Tout le monde en fait le tour, papa s’intéresse à la construction. Maman leur propose, pour le dernier jour, de manger une glace au restaurant d’à côté.

     Tout le monde rentre tristement vers Encamp. Les enfants vont ranger leurs jouets, et faire un sac de leur linge sale. Papa est parti faire le plein de gasoil et maman prépare le souper. Les enfants sont déjà en pyjama. Ce soir, ils restent un peu pour regarder la télévision. Papa et maman s’entretiennent avec Conchita. Il faut payer le séjour, bien sûr,  et ils promettent de revenir bientôt….. C’est vrai qu’ils sont bien dans cette maison, pour un peu, ils croiraient y avoir toujours vécu!!!. Les propriétaires sont devenus des amis. Il y a bien la terrible yaya qui crie très fort en catalan et qui est très autoritaire, mais c ‘est pour la forme, pour qu’on oublie pas que c ‘est elle qui commande. 23h, le lit les attend, bien douillet , pour un dernier sommeil de vacances.

     


    votre commentaire
  • Le réveil n’est pas très agréable. Aujourd’hui, c’est le départ. Ils avalent leur petit déjeuner sans parler et vont dans leur chambre se préparer et terminer leur valise. hier au soir, maman a déjà garnis les cartons des restes de la cuisine (sel , huile, sucre, farine…. ). Les emplettes du super marché, les couvertures, chaussures et autres,  papa les a déjà rangés dans la remorque. Il pleut, ce qui rend encore plus triste le départ. Les enfants déposent leurs valises dans le coffre. Assomptiom, Nuria et Antonio les attendent devant l’épicerie. Maman est à la boulangerie pour acheter quelques spécialités pour offrir à mamie. Un dernier baiser, une dernière embrassade à tout le monde. Une goutte de pluie vient mouiller les joues ou une larme, peut être, coule silencieusement et c’est le départ  pour la France ou disons nous, le retour au pays. Ils se retournent et font un dernier signe de la main derrière la vitre de la voiture. Ils refont le chemin à l’envers  et quittent ce joli pays: Ce premier séjour a enchanté les enfants. Ils n’oublieront pas cette odeur, l’odeur  d’Andorre, l’odeur des sapins et des buis, une odeur qui restera à jamais gravée dans leur coeur.

    A la frontière c’est la queue. Il faut attendre. En effet, cette fois, il faut déclarer les marchandises achetées. Vin, cigarettes, alcool, parfum, sucre, viande et autres, tout est bien contrôlé par le douanier. Par contre, il a mis la pagaille et papa doit tout ranger de nouveau. Du Pas de la Casa, ils aperçoivent le ciel de France. Là- bas aussi , il pleut. Il est 12h30, maman décide qu’ils vont déjeuner à Ax les Thermes, dernier cadeau de vacances. Papa se gare au parc à voitures de l’église et ils vont dans la ville, choisir un restaurant pas cher. Le choix est difficile, les restaurants se touchent presque et les prix sont raisonnables,  il reste à choisir le menu. Enfin, maman dit que celui  » des escaliers » lui convient. Le menu est alléchant est le prix est abordable. ILs prennent place sur la terrasse et commandent. Un plat de charcuterie de montagne, une paella et une crème catalane, voilà un bon repas qui a encore un air de vacances.

    Le chemin du retour se fait dans le silence le plus total, on entend seulement le ronronnement du moteur, à tel point que maman croie les enfants endormis. Tout à coup un panneau sur une partie de la route: Halte , douane!. Papa s’arrête sur le bord, baisse la vitre . Le douanier lui demande de sortir du véhicule pour contrôle d’alcool et cigarette.  Les douaniers vérifient même les valises et demandent  si les draps ont été achetés en Andorre. Maman leur explique que non et doit le prouver. Pas de problème, car il y en a un qui est légèrement usé et lui montre le trou. Pendant ce temps un des deux douaniers, tombe dans le fossé et les enfants rient de bon coeur. Mais l’homme n ‘apprécie pas beaucoup et c’est d’un regard glacial qu’il leur demande de reprendre la route. Toulouse est loin derrière et papa laisse la route principale pour rendre visite à des amis. Ils sont bien reçus. La dame sert un café et offre des biscuits et un chocolat chaud aux enfants. Il reste un peu plus d’une heure de route, il est temps de prendre congé. L e soleil sort timidement derrière quelques nuages noirs. Les enfants s’animent, ils sont contents de retrouver mamie, la ferme et leur chienne: bergère. Souillac, encore une bonne demie heure avant de sauter dans les bras de mamie……C’est la fin du voyage.

    La maison est là, devant eux et mamie sort en vitesse pour les accueillir. Tous le monde est content de se retrouver et tous parlent en même temps. Il y a tant de choses à dire et à expliquer à mamie!! Ils sont très excités et pressés de raconter leur périple. Les parents connaissent les dernières nouvelles du pays et laissent les petits avec leur grand-mère. Papa et maman vident la voiture et le coffre. Maman offre les spécialités à mamie.  Les valises et tout le reste sont rangés dans un coin, maman triera tout demain. Elle est un peu fatiguée. Mamie a préparé un bon repas. Une bonne odeur de poulet de ferme chatouille les narines des petits. Après la soupe de campagne, le poulet sur son lit de pommes de terre à l’ail sort du four. Papa le découpe et les enfants se régalent. Et le dessert, c’est la surprise de mamie, elle a fait une  » anguille « sorte de gâteau aux pommes, souvenirs d’antan.

    C ‘est bizarre…. Les enfants sont contents d’être dans leur maison, de retrouver leur chambre, leurs jouets, leurs habitudes… Un dernier  » poutou » de bonne nuit à tout le monde et ils vont se coucher. Ils pensent à la rentrée des classes, à ce qu ‘ils vont raconter à Franck et leurs amis sur le chemin de l’école. Rapidement leurs yeux se ferment remplis d’innombrables et passionnants souvenirs…….

     


    votre commentaire
  • Vacances à Céret 2015

    L’arrivée

    Hier, j’attendais Petite Jeanne à la gare de Merens. Elle vient passer quelques jours de vacances dans les Pyrénées.Grande retrouvaille avec plaisir, petits câlins aux minettes
    et installation dans sa chambre concrétisent  les vacances.  Le repas fut rapide, il était tard, (arrivée à la gare après 21 h!) avec 12 h de train, Tatie était fatiguée.  Alors, tout le monde se couche,  pour être en forme ce matin.

    Le réveil  est agréable et ensoleillé. C’est une chance, car ces derniers jours, il pleuvait un peu. Le jardin en avait besoin! J’ai vérifié la météo des P.O., le temps est favorable pour nos vacances.

     Le petit déjeuner et le ménage terminé, nous décidons d’une simple balade au Pont de Pierre, petite étape du GR 10 qui mène au Rhune  (étape GR 10, avec refuge payant sur réservation). Après la cabane du Mourguillou, où nous n’irons pas à cause des problèmes d’articulations de Tatie, le GR 10 va vers la droite et un chemin balisé en jaune nous conduit jusqu’au fameux lac de Comte, célèbre réserve piscicole du Conte de Foix. P1070231

    Bien sûr, tatie hésite un peu, mais le beau temps la décide.  Nous nous garons au parking, au- dessus du camping du village. Wappie, la minette, est de la balade, je lui mets donc sa laisse. La promenade est agréable et ensoleillée. Nous faisons quelques photos, Tatie marche bien: j’en suis fort contente.

    Nous rentrons enchantées, déjeunons et préparons notre départ pour les P.O. Nous allons camper, et il faut, donc, ne rien oublier.
    vacances du 22 juin au31 juillet 007 premieres neiges 156

    1274

    rando 008premieres neiges 159

     
      

    votre commentaire
  • Le départ

    Nous nous sommes levées tôt. Je veux partir de bon matin pour prendre notre temps et visiter, au fur et à mesure du parcours, la région. A 11h, j’ai un rendez-vous important à Font Romeu, le départ en vacances a été programmé à partir de cette date.

    Sièges baissés, tout est rentré: toile de tente  (pour 6 personnes), lits, couvertures, table, chaises, valises, courses, produits frais du jardin pour les premiers jours, glacière, meubles de camping de  rangements, gazinière, lampe, etc……. Dans la descente du col de Puymorens, nous apercevons une belle cascade,vacances du 22 juin au31 juillet 022 donc premier arrêt. A Porté-Puymorens, nous laissons la route principale et nous nous dirigeons, à gauche, vers la route des lacs. Nous croisons de magnifique chevaux de Mérens.

    Enfin le lac du Passet est là, grandiose.secours pop 023 Bourg-madame!, j’invite Petite Jeanne a visiter Llivia, petite enclave espagnolevacances du 22 juin au31 juillet 035. Pour faire quelques photos c’est difficile, pas trop de possibilité de se garer dans cette ville qui est tout en longueur, mais jolie. Nous continuons notre montée vers Odeillo (four solaire).

    Et arrivons à Font-Romeu.  Mon rendez-vous terminé, nous choisissons un petit resto. Difficile de faire un choix tout est fermé, la saison n’est pas encore ouverte.

    Enfin, nous empruntons des routes sinueuses, avec une impression de  ne pas avancer et nous voilà à Céret. Nous trouvons enfin notre camping.

    Un camping tranquille sans piscine, ni rien qui trouble la sérénité: un vrai endroit pour se reposer.

    j’ai oublié comment monter cette toile,  et, heureusement un aimable voisin nous a aidé. J’avais pensé à tout  dans les moindres détails, sel, sucre, café, papier wc, enfin je croyais !!!!!!!!! j’ai oublié mon lit de camp! Heureusement j’ai mon matelas de rando ! une semaine à même le sol!

    Il est temps de prendre un bon repas et de se reposer.

    A demain ……….

    secours pop 026

    Au Passet, le lac dans toute sa splendeur !secours pop 022

    Vers Font Romeu

    Llivia

    Camping de Ceret

     


    votre commentaire
  •  

    Nous nous levons très tôt! en essayant de ne pas déranger, mais c ‘est   » loupé  » .vacances du 22 juin au31 juillet 042

    Nous prenons un en- cas pour midi et nous allons faire une partie de la route à l’envers, car les gorges sont de  l’autre côté de la montagne sur le chemin de l ‘aller. Hier nous n’avions pas eu le temps nécessaire pour faire cette visite. Nous sommes en vacances, alors le chemin sera différent. Nous prenons une grande route et rapidement nous nous trouvons sur une route de montagne. Nos yeux s’emplissent de jolies forêts, pas de vue ni de paysage.vacances du 22 juin au31 juillet 036

    Enfin, nous arrivons à ce que j’appellerai  » le bout du monde » (nous avons trouvé de nombreux villages  » au bout du monde!)

    Notre voiture se pose devant le lavoir du village: La Bastide. La Bastide

    Je pense qu’il va falloir faire demi-tour, je ne vois pas notre destination sur les panneaux. Merci au gps du téléphone de nous indiquer la direction. Les appareils photos ayant fait leur travail, nous repartons vers Thuès Entre Valls.vacances du 22 juin au31 juillet 045

     

     

     

    Nous déjeunons, à l’ombre. Il fait chaud ! nous prenons la randonnée la plus courte. Le sentier est étroit, mais les paysages sont splendides.vacances du 22 juin au31 juillet 046

     

     

    Je suis rapidement fatiguée, car je n’aime pas du tout l’été et sa chaleur qui me fatigue , me coupe les jambes. vacances du 22 juin au31 juillet 052Nous faisons de nombreuses haltes photos et repos, nous avons le temps.

     

     

    Nous sommes récompensées,   au retour, par la dégustation de petites cerises à la sortie du pont: un régal

     

     

    vacances du 22 juin au31 juillet 055

      


    votre commentaire