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La Chine, Mai 2007 (1)
Préparation au départ.
Il est 11h45. Nous avons pris le déjeuner tôt. Les valises sont étiquetées et bouclées. Florindo a rangé nos bagages dans le coffre. Tatie ferme les portes à clefs. C’est le départ. Nous prenons la direction de Roissy Charles de Gaulle, une heure et demi de route.
Juste avant le péage de Méru, on entend un bruit bizarre à l’arrière du véhicule : arrêt obligatoire. Nous nous sommes rendus compte bien vite que ce n’était que le pot d’échappement qui se détachait. Zut ? Nous avons décidé de prendre la voiture au lieu du train, car, pour aller au Canada, le train avait pris pas mal de retard. Ce n’est pas de chance ! A peine le temps de penser que Flo a déjà coupé le lien qui le retenait à moitié, les valises mise dans son coffre et nous repartons soulagées. Ensuite, nous roulons tranquillement jusqu’à Roissy. C’est vraiment immense ! Et après un chemin interminable Flo a pu garer sa voiture. Nous nous dirigeons vers l’enregistrement des bagages, bureau de la LUFTHANSA. Ensuite, Flo nous invite à boire un café avant de nous quitter. Puis viennent les adieux et pour nous l’aventure. Nous nous dirigeons vers le « satellite ».Nous passons dans un très long tunnel de verre et arrivons au premier contrôle. Nous déposons les sacs à mains et le téléphone dans un panier sur un tapis et nous passons sous un portique. Tout est bon, sauf Tatie qui fait sonner (cause prothèses des hanches) ! Il a fallu qu’elle lève les bras pour un ultime contrôle. Ensuite, ils ont vérifié nos bagages à mains. Nous les avons ouverts et nous ont dit qu’on pouvait y aller.
Il est 15h34, nous attendons dans la salle d’attente du « satellite » n°6. L’embarquement est annoncé, nous avançons vers le tunnel (encore !). Nous sommes dans l’avion, devant, près d’un hublot. L’avion s’élance, accélère et nous voilà sur la piste d’envol. Il prend sa position, les moteurs ronflent et c’est à fond qu’il part pour enfin pointer son nez en l’air et décoller. On monte doucement.
Les hôtesses nous offrent un mini sandwich, pain rond et fromage, une barre de céréales et une boisson au choix : thé au citron pour moi et un jus de pomme pour Tatie.
Depuis que nous sommes « en Hauteur », nous survolons une mer de nuages avec, parfois le soleil qui montre le bout de son nez. Nous avons eu juste le temps d’avaler notre encas, que la descente s’amorce. Nous arrivons à Munich, 1h10 de vol.
Nous faisons escale à Munich et prenons aussitôt l’avion qui va nous amener jusqu’à Pékin (Beijing).
Nous traversons les salles et halls de l’aéroport de Munich et passons dans l’avion sans aucun contrôle de bagages.
A 19h30, nous décollons de nouveau.
L’avion est géant et bien rempli : 230 places, c’est un : A 320. Le premier était de 120 places seulement. Les hôtesses nous servent l’apéritif, boisson au choix, et des crackers et nous distribuent les menus. Mais nous sommes en queue de l’avion et il n’y a plus de choix. Ce sera donc : salade iceberg, maïs, carottes, concombre ; puis bœuf et riz, et gâteau de carottes et biscuits secs aux sésames, vin à volonté : (Bon !), thé ou café et pour moi du bailey’s cream…humm. IL est environ 23h.
Nous volons à 11km500, par -65° extérieur. Il nous reste environ 6h30 de trajet. Les lumières s’éteignent. Tout le monde dort ou presque, j’ai très mal au dos, je ne trouve pas la bonne position, et le sommeil ne vient pas ou si peu……chut !
Je soulève les stores du hublot aux environs de 2h30 du matin (heure de Paris) et, oh !, surprise !!! Des montagnes, pleins de montagnes aux cimes enneigées sur plus de 2000km. Je ne suis pas sûre de mes calculs. Peu à peu, je peux apercevoir des lacs glacés et quelques villages isolés. Puis, la mer de nuages s’installe et le soleil nous éblouit.
Tout doucement les passagers s’éveillent et se lèvent faire quelques pas pour se dégourdir les jambes. Les hôtesses nous amène de l’eau et une serviette bien chaude pour se « rafraîchir ». Ensuite arrive le petit déjeuner qui est composé de : nouilles chinoises et chitaké, beurre, confiture, salade de fruits, pain, thé ou café. IL est 3h30, heure de paris, 9h30 heure de Pékin. IL est 10h, heure locale que nous allons garder tout au long de mon récit, l’avion commence sa longue descente.Nous traversons les nuages et la ville de Pékin nous tend les bras.
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