• Le 9 mai (3)

    Construction de la Grande Muraille de CHINE (Dynastie des QIN) Le 9 mai (3)

    La grande muraille de Chine a été construite entre 214 et 204 AV J.-C. Les personnes ont construit une énorme barrière qui a plus de 2225km de long. Le mur était si large que les chariots pouvaient conduire sur sa surface. Beaucoup de personnes ont aidé à construire le mur. Si les personnes ne travaillaient pas assez fort, on les tuait.
    Unique construction humaine visible de la Lune, (on sait maintenant que ce n’est pas vrai et de toute façon, impossible) Annotation de Mr Vincent Lerouvillois.

    La Grande Muraille représente un des symboles les plus forts de l’histoire de la Chine. Ce mur, long de 2700 kilomètres, barre l’horizon d’Est en Ouest, matérialisant une frontière entre la Chine et la steppe d’Asie centrale. Les circonstances de sa construction ont nourri une quantité de contes et légendes populaires décrivant les souffrances et les péripéties de ceux qui y ont travaillé. Le 9 mai (3)

    Dès ses origines, la Muraille a eu pour fonction de protéger la frontière Nord de la Chine des cavaleries nomades opérant le long de la frontière. Et, au fil des siècles et des dynasties d’empereurs, la Grande Muraille ne cessera de s’étendre dans le paysage. L’empereur Qin Shi Huang Di (221 avant JC), l’unificateur de la Chine, lui donnera un dessein beaucoup plus ambitieux. Sur 5 000 kilomètres, une muraille continue s’élèvera bientôt dans le paysage. Entièrement construite en terre battue avec par endroits des parements de brique séchée, des forts et des tours de guet complétaient l’ouvrage. Aux abords, des cantonnements militaires pouvaient héberger une partie des armées prêtes à intervenir sur la ligne frontière.

    Les empereurs Han (206 avant JC – 220 après JC) poursuivront la construction qui s’étendra sur 10 000 kilomètres. Certaines parties seront renforcées et les tours seront équipées de feux d’alarme, pour que les garnisons puissent envoyer des messages urgents par signaux de fumée. Au cours des dynasties suivantes, quelques réparations seront réalisées, ainsi que la construction de quelques monuments prestigieux, comme la porte en marbre blanc dit de Juyongguan par la dynastie mongole Yuan en 1340-1350, non loin de la Cité interdite.

    La menace des Mongols sur l’empire incite les Ming (1368-1644 après JC) à réparer et bâtir de nouvelles sections de muraille, mais cette fois-ci en dur, dans une combinaison de briques et de moellons. Les murs, à présent garnis de créneaux, s’élèveront à 8 mètres sur 6 à 7 mètres d’épaisseur. Cela n’empêchera pas l’incursion des Mongols. Par chance, ils n’ont pas détruit cette œuvre architecturale millénaire barrant pourtant leur chemin et qui, aujourd’hui encore, fascine ceux qui s’en approchent. Le 9 mai (3)

    Il est 7h-1/4, je me lève et me douche. Le téléphone sonne, mais trop tard, nous sommes réveillées. Nous descendons prendre le petit déjeuner semblable aux repas principaux: légumes " al dente", viande, divers beignets de viande ou poisson, pâtes, riz, fruit, un genre de yaourt en saladier, des gâteaux. Avec Tatie, nous optons pour celui-là et terminons parfois avec un peu  de sucré. le petit déjeuner à la chinoise, ne dédaignant pas pour autant le petit déjeuner à la française.

    Ainsi, nous sommes fin prêtes pour attaquer la journée.   Aujourd’hui, nous allons voir la Grande Muraille de Chine.

    Je remarque que la ville de Pékin est bien aménagée, en arbres surtout. Il y en a partout et des plantations très  récentes.

     La ville me parait vieillotte, malgré quelques immeubles neufs. En effet, de grandes tours émergent lamentablement au milieu du Pékin ancien. La ville se prépare aux jeux olympiques et ils ont mis toute leur énergie dans la construction du parc olympique.
    Le premier octobre est la fête nationale
    J’ai donc grimpé un peu sur cette fameuse muraille, et, le spectacle vu d’en haut est magnifique. Dommage que le temps nous soit compté, j’aurais bien fait un peu plus de chemin. Le paysage est surprenant ! On voit cette longue couleuvre qui serpente à perte de vue à travers toutes ces montagnes et l’on peut n’être qu’admiratif du spectacle et surtout du travail de plusieurs générations.

    Nous partons déjeuners et c’est moins bon qu’hier. En chemin, nous avons fait une halte pour visiter une fabrique de "cloisonne", ainsi s’appelle ce procédé d’émaux. Le cloisonné est une technique de fabrication de bijoux, vases, etc. Il s’agit de cerner les motifs à l’aide de minuscules fil de cuivre ou bandelette sur un support de cuivre, pour mettre le dessin bien en évidence, et pour que les différentes couleurs du dessin, quand on le peint, ne se mélangent pas. Ensuite, on le cuit à 800° et un froid, on le ponce minutieusement, pour enlever les aspérités, sous l’eau froide avec un caillou.
    Les ouvrières sont payées  150 €. Pourtant c’est un travail délicat et très prenant, exécuter à la pince,  à épilée, pour certains motifs.
    Nous allons maintenant visiter le tombeau des Mings. Le 9 mai (3)
     Ils sont entourés d’une muraille de 40km de long.  Seize Empereurs ont été inhumés dans cette nécropole, au nord de Pékin. Elle est entourée de collines et traversée par une rivière. La sépulture de " YONGLE ". constitue le centre du cimetière, les autre tombeaux sont disposés en éventail autour de la "voie des âmes" Cette longue allée est bordée de 36 statues de pierre : 12 dignitaires et civils et 12 paires d’animaux : lions, chevaux, chameaux, licornes, éléphants et chimères. Ces statues semblent former une garde d’honneur.
    Ensuite, nous avons traversé un quartier populaire et avons fait une halte  pour déguster du thé. On nous a fait goûter différents thé, tous très bons et avons pu acheter ceux que nous avons aimé. Ce soir, nous avons droit  à la dégustation du fameux canard laqué. Le resto est presque luxueux Tout y est très bien !
    Nous sommes rentrés par la grande avenue, bien éclairée et nous sommes parties, quelques amies, en balade, au lieu de nous coucher. Il est question d’acheter des cigarettes pour les unes et une carte de recharge pour mon mobile. Ce n’est pas très facile de se faire comprendre, quand l’anglais est encore dans son tiroir, mais j’y arrive. Hélas, dans le secteur, il n’y a pas de magasin pour ça. Mais tout de même, un chinois me propose d’aller en voiture, la sienne, pour m’en acheter une. Il me demande si je veux une recharge à 50 yans ou 100 yans. Je lui dis que 50 yuans suffiront. Il part quelques minutes et reviens plus tard avec ma recharge. Je le paye et le remercie bien.  Trois jeunes chinois essayent de rentrer le code avec, il faut le dire, beaucoup de difficultés. Enfin, c’est fait et je leur propose de boire un verre avec nous, mais ils déclinent l’invitation. Le gentil chinois qui s’est déplacé m’a répondu : non merci, je suis le patron.  Tout ça s’est passé en anglais : le tiroir commence à s’ouvrir :
    C’est en parlant que la mémoire me revient.

    « Le 10 mai (4)L'arrivée (2) »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :