• Le 13 mai (7)

    Le territoire chinois est parsemé de dizaines de milliers de pagodes bouddhiques. Le bouddhisme provient de l’Inde, mais l’architecture des pagodes chinoises mêle les caractéristiques des kiosques, terrasses, bâtiments à étages et pavillons traditionnels, ce qui fait que les pagodes chinoises sont célèbres pour leur beauté, mais aussi pour leur variété. Le 13 mai (7)
    Haute de 64 m et composée de sept étages, la Grande pagode de l’Oie sauvage, à Xi’an, a été construite en 652 sur l’ordre du célèbre moine Xuan Zang à l’exemple de la pagode des Oies sauvages en Inde, d’où son nom.
    L’adjectif « grande » explique que la pagode appartient au Grand Véhicule du bouddhisme.

    Ce matin, nous visitons la Petite Pagode de l’Oie Sauvage. C’est une grande construction à peine épointée. Nous visitons aussi les remparts de la ville et les plus courageux ont loué des vélos ou des tandems pour faire un tour sur ces hauteurs de 14 km de long. Tatie et moi, nous nous abstenons et demandons la permission d’aller faire un tour au marché. Nous trouvons un petit marché de paysans. Tout y est plus ou bien moins rangé, mais il y a beaucoup de légumes et des fruits, juste un marchand de fripes. Nous déambulons dans les ruelles pour nous enrichir notre connaissance sur la vie des chinois de tous les jours.

    On voit, comme un peu partout des stands sur vélo, et aux coins des rues des  cuiseurs de pâtes, avec quelques ridicules petits morceaux de viande. On peut y trouver des boyaux de poule ou canard (et oui), des têtes de volailles, des crêtes de coq ; des pattes de volailles et autres abats, du porc aussi et des volailles bien sûr. Les chinois mangent là, debout ou accroupis (leur position préférée) avec leur baguette. Je trouve qu’ils mangent souvent et très peu à chaque fois. Le 13 mai (7)
    Je vois des jeunes et même des adultes avec soit des pâtes, soit des brochettes soit des pâtisseries chinoises, car rien à voir avec les nôtres. Elles sont pour ainsi dire sans sucre.
     
    En 1974, alors qu’il creusait un puit dans la campagne de la province du Shaanxi, un paysan découvre par hasard une grande cavité souterraine renfermant des milliers de statues en terre cuite.

    Peuplée par plus de 1 milliard d’individus, d’une superficie équivalent à 20 fois la France, la Chine est un pays de démesure et de contraste.

    Rien à commenter sur cette découverte, juste à dire que c’est  gigantesque. Et encore plus incroyable,  c’est le travail colossal qui a été fourni, pour tout creuser et reconstituer les soldats, chapeau !!!
    Cette armée enterrée de soldats en terre cuite dont chaque statue est à taille réelle (Elles sont toutes différentes et mesurent près de 1,80 m de haut) est l’une des découvertes archéologiques majeures du XXème siècle et se situe à quelques kilomètres de la ville de Xi’an, dans le centre de la Chine.Le 13 mai (7)

     Cette armée, garde renforcée du tombeau de l’empereur Qin, aurait été réalisée au début de notre ère sous les ordres de l’empereur qui craignait de ne plus être protégé lors de son passage dans le royaume des Morts. Cet ouvrage gigantesque a demandé le travail de 720 000 personnes pendant trente-cinq ans. Personne ne sait vraiment pourquoi cette immense armée tomba dans l’oubli et ne fut redécouverte que vingt siècles plus tard. 
    Même si un grand nombre de statues ont été usées par le temps, ou saccagé par d’autres conquérants sous d’autres dynasties, une grande partie a été fidèlement restaurée et la vision de ces milliers de soldats debout, combattants en arme aux visages figés, offre un spectacle saisissant.
     
     Les visiteurs ont accès à trois différents sites. Le plus grand rassemble 6000 statues tournées vers l’Est, essentiellement des soldats et quelques officiers (ceux-ci ont une coiffe différente). L’ensemble de ces statues était à l’époque recouvert par de grandes poutres dont on peut observer les fondations à certains endroits.

    Un documentaire projeté à 360° toutes les demi-heures donne des explications sur la construction de cette armée, et la façon dont elle fut redécouverte, 2000 ans plus tard. Ce documentaire offre un bon moyen de comprendre comment furent construites toutes ces statues et d’imaginer l’ampleur de ce chantier.
    Le musée est bien aménagé, entouré d’un grand parc et attire un nombre incroyable de visiteurs tous les jours. Bien qu’il soit difficile de visiter ce lieu sans passer par un tour organisé, vous n’aurez en revanche aucune difficulté à réserver un de ces tours, ou à trouver un guide francophone.

    Avec un peu de chance, vous pourrez assister lors de votre visite à l’anecdotique séance de dédicace du paysan ayant découvert cette armée enterrée.

    « Départ pour Shanghai (8)Le 12 mai (6) »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :