• Une journée à Engolaster (5)

     Aujourd’hui, Aubin, s’est réveillé tôt. Il secoue Elodie . Il est fort excité car, cet après-midi, ils partent en excursion au lac d ‘ Engolaster. Petite douche, petit déjeuner, ensuite ils vont faire leur chambre: Maman est prête et papa attend déjà dans la voiture. Ils vont faire les courses à Andorra la Vella et à Escaldes, au « monoprix et au pyrénnées. Ainsi le temps va passer très vite. Les rayons sont bien achalandés et les vêtements bien moins chers qu ‘en France: jupes, pantalons, pulls,  chaussures tout est trop beau et les enfants rempliraient bien le chariot. Mais maman est là pour donner son avis et a le dernier mot.  Celui -ci sera plus chaud, celle-ci est trop courte, ces chaussures seront trop fragiles, tous les arguments  de maman sont bons pour faire diminuer le tas de vêtements du caddy. Maman  les « équipe » pour la rentrée des classes, mais ne veut pas emmener le magasin.  Après le passage au rayon  épicerie, ils regagnent la voiture. Les enfants montrent leurs courses à Assomption et montent ranger ces dernières dans leur chambre. Ils sont passés à table à 13h30 et il est déjà tard. Nuria est sur le palier. Tous les quatre rejoignent la petite fille avec une bonne provision  de bonbons et de maïs soufflé . La troupe descend en bas d’Encamp jusqu’au départ des « oeufs », petites cabines de toutes les couleurs pour quatre personnes.

    Ils escaladent un mur de deux mètres et sautent dans le sentier qui les conduit au lac. Sur leur tête les « oeufs » multicolores acheminent les visiteurs  à la  même destination  que nos marcheurs, mais,  sans aucune fatigue et, en prime, ils ont un panorama superbe. L’escalade est lente et pas trop fatigante. Elle est agréable et les enfants apprécient l’odeur des buis qui jalonnent le sentier. Mais, peu à peu des rochers assez conséquents  compliquent un tant soi peu leur avancée. Les enfants, parfois doivent se servir de leurs  mains pour passer au-delà de ces gros cailloux et progresser. Les buis, que réchauffe le soleil, et exhalent toujours leurs odeurs font place à quelques sapins,  myrtilles  et rhodendrons.  Elodie fouille un peu sous les feuilles à la découverte d’improbables fruits mûrs  tandis que les garçons récoltent les fraises des bois. Les framboises elles aussi ne sont pas encore bien rouges. Aubin se retourne et montre aux enfants , au fond, à droite, la tour de Charlemagne.  Sur la gauche s’ étend la vallée d’Escaldes et de la capitale. Le sentier est parfois traversé par des filets d’eau et par des tuyaux d’arrosage.  Assomption leur explique que ces tuyaux conduisent l’eau jusqu’aux maisons de particuliers !!  En chemin , ils rencontrent une petite cabane ou grangette à ras du chemin. Ils sont curieux d’entrer, mais la porte est cadenassée avec une grosse chaîne. La montée commence à être un peu plus abrupte. Les antennes de radio Andorre ne sont plus très loin et le bruit  sourd des câbles  font penser aux petits que le lac n ‘est plus très loin. Une dernière escarpée et les voilà au plat, dans le prés , et au fond, le lac… Les enfants courent à celui qui, le premier, touchera l’eau.,`C’est Assomption qui gagne, normal elle est aussi la plus âgée. Après tant d’efforts, ils sont bien récompensés. C’est magique, c’est magnifique, Elodie et Aubin voient pour la première fois un grand lac de montagne.  C’est un lac artificiel  avec un barrage et de grosses conduites d’eau qui  , en bas , aide à la production de l’électricité du pays. Partout des pêcheurs jettent leur  hameçon dans le lac , avec pour ambition d’attraper plusieurs truites. Les garçons s’approchent d’un de ces monsieur et , curieux, leur demandent de montrer leur panier. Mais juste  au même moment un pécheur ramène sur la berge une belle truite, un poisson d’environ sept cent grammes. Elodie prend une photo. Celles que maman achète parfois, ne font que deux cents grammes. Quelle belle prise!!!

    Ils passent sur l’ autre rive en grimpant sur le mur du barrage, grâce aux rochers qui aident à la base du mur. Elodie craint de tomber à l’eau mais traverse tout de même. Ils flânent dans la forêt à la recherche d’hypothétiques cèpes et ne voient que des sauvages. Les garçons s’échappent un peu tandis que les filles comptent les bonbons pour ne pas faire de jaloux. Les popscorns sont engloutis rapidement, suivit d’un jus d’orange et des bonbons qu’ils vont sucer en descendant vers le village. En quittant ce lieu, Elodie se retourne une dernière fois et trouve ce paysage fort beau et le lac aussi. Cet environnement l’enchante et n’a rien à voir avec le lac du Causse, bien plus grand, pourtant. Pour les filles la descente leur paraît bien plus longue, mais les garçons,  infatigables, sont loin devant. Ils ont fait une belle rando.  Tout les quatre montent les escaliers de la cuisine enfin un peu fatigués. Une bonne douche va  les relaxer un peu. Ils enfilent leur costumes de nuit et attendent sagement leur repas en racontant leurs péripéties aux parents. Ce soir, ils vont dormir sans regarder la télévision. Ils ferment leurs petits yeux remplis d’étoiles et de poissons pour profiter d’un bon sommeil réparateur. Demain , ils seront prêts pour une autre aventure.

     

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