• La vieille dame

    La vieille dame

    Je me réveille au chant des oiseaux, douce musique harmonieuse qui me rend joyeuse. Il fait un peu frisquet, mais c’est supportable. A travers les arbres, j’aperçois le soleil et le ciel bleu, une belle journée se prépare. Déjà, Coquin a fait sa promenade et j’ai mis à chauffer de l’ eau pour mon cappuccino. Je mange une bonne part de fromage de chèvre en attendant et fais quelques pas. De-ci, de-là, quelques fleurs de muguet, les dernières montrent leurs jolies clochettes. Je suis prête pour partir faire de nouvelles rencontres et davantage de chemin.

    C’est d’un bon pas que je reprends mon circuit. Les cinq premiers km se font en une heure seulement. Le soleil darde déjà. Je rencontre une dame qui revient de son jardin et qui suit le même chemin pour rentrer chez elle. Dans son panier d’osier reposent quelques légumes d’hiver et des radis. Nous bavardons un court instant et elle me tend une botte de radis au moment de se séparer. Je la remercie et continue mon excursion. Je contemple tout en marchant ce paysage campagnard que j aime beaucoup. Le temps passe et il est déjà temps de faire ma pause déjeuner. Je donne à boire à Coquin et prépare ma dînette. Je vais manger les radis à la croque au sel, deux œufs durs , du fromage et une pomme. Pendant une bonne heure, je fais le lézard en profitant du soleil, tandis que Coquin s’est étalé de tout son long à l’ombre.

    C’est bien reposée que je reprends mon cheminement. Il fait chaud pour un mois de mai !. Je suis un peu lasse et me repose à l’ombre d’une haie. Coquin en a décidé autrement. Il est parti courir !! Je le rappelle plusieurs fois tout en avançant. Il est là, dans une allée de jardin; il se fait caresser par une vieille dame qui étend le linge dans son jardin. Je m’excuse auprès d’elle du culot de mon chien. Mais elle adore les bêtes et me raconte l’histoire de sa chienne morte il y a cinq ans. De fil en aiguille, elle me propose de boire quelque chose de frais. C’est volontiers que j’accepte. A mon tour, je lui raconte ma décision de me balader. Le temps passe si vite, Il est sept heure du soir ! Je prends congé poliment et tente de partir. Mais la femme insiste pour me garder à souper. Elle est bien seule et c’est une joie pour elle de passer un bon moment avec une personne sympathique. Un potage de campagne, un reste de civet de lapin et de pommes de terre en robe des champs, une jeune salade et les premières fraises au sucre de l’année : un vrai festin!. Mais la gentille dame n’en reste pas là. Elle m’offre de dormir pour lui tenir compagnie. Ce n’est pas souvent qu’elle a de la visite. Son fils vient la voir une semaine par an. Il vit en Corse et fait le tour de la famille pour les vacances d’été. Je suis bien contente de passer un bon moment avec elle, je vais prendre une douche avec joie. C’est avec un grand plaisir qu’elle me dévoile ses photos et me raconte sa vie, jusque tard dans la nuit.

     

    « Sale temps !Le vieux jardinier »

    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :