Bonjour. Je m’appelle Minou. Je suis un chat blanc castré, un peu costaud . J’habite en andorre , chez Marmota.
Je suis entré dans la vie de Marmota, trois semaines après la mort du gentil fripon tout noir. En effet, depuis sa mort, le chien de la maison, Prince, ne mangeait plus, sauf, si ma maîtresse lui présentait la nourriture à la bouche, comme à un bébé humain. Un jour qu’elle rendait visite à une amie restauratrice à Os de Civis, elle m’a rencontré.
Alors, mon ex-maîtresse m’a cédé à Marmota pour redonner goût à la vie à son cher Prince.
La rencontre s’est bien passée. Prince est un chien calme et très gentil. Mais , je ne suis pas du genre câlin avec les chiens et, dormir entre ses pattes, je n’ai pas aimé. Donc, nous sommes amis , mais pas plus. Prince allait mieux, mais pas bien. Alors, un jour , elle est allée , avec son ami, derrière l’hôpital, où , il y a des chats abandonnés et ils ont attrapé, un nouveau Fripon gris tigré, chat de gouttière ,qui a été adopté par Prince. Prince avait déjà élevé le chat Fripon, tout noir, comme son bébé. Depuis ce jour là, Prince va mieux et joue avec Fripon qui grandit gentiment.
Alors, moi, j’ai pris mon indépendance. Je me promène dans Arans, comme un seigneur. Des gens de divers pays, me prennent en photo, car, il parait que je suis beau. Je traverse souvent la grande route, mais je fais attention. De temps en temps, je suis ma maitresse et prince , faire une balade ou chercher les escargots.
Ce matin, je savais que ma maîtresse partait en rando, car, hier elle avait préparé son sac à dos et ses bâtons. J’ai bien vu qu’elle regardait de tout les côtés pour voir si j’etais par là, car, si elle me voit , elle m’attrappe, me fait un bisou et m’enferme dans la maison !
Alors, je me suis caché. Quand elle traverse le pont, je sors de ma cachette , traverse la route, le pont et me voilà derriere elle et ses deux chiens ( prince et Xulla ( chienne de son ami ) ). quand elle m’a vu, elle s’est arrétée et a réfléchi. Mais elle n’a pas eu envie de faire marche arrière pour me ramener à la maison.
Les chiens sont fous, ils courent partout. Ils sont devant, derrière, vont voir ma maîtresse, se bagarrent : ils ne se fatiguent pas. C’est la première randonnée de l’année de ma maîtresse et la grande première pour moi. J’avance tranquillement, mais je vais aussi vite que Marmota. Elle marche lentement , à l’aide de ses deux bâtons.
Je la vois qui observe les bords du sentier. Elle cherche des morilles, mais , rien !!
coup. Les sapins deviennent plus épais. Quelques randonneurs nous doublent avec leur chien, mais je sors du sentier et me cache. Quand le danger est écarté, je ressors. Parfois Marmota, m’appelle. Enfin , sur le bord du chemin, une morille ! Elle pose son sac , et fais le tour, du côté haut et du côté bas, mais rien. Nous repartons. Une autre morille !, donc ça recommence. Je pense qu’à cette vitesse , on est pas encore arrivé. Elle espère trouver des mousserons, en haut sur les alpages. On traverse un premier grand prés, mais elle se dirige vers les cabanes de bergers. Un grand bois de sapins humides, nous y conduit. Là, elle ralenti et s’arrête. Des yeux , elle cherche et
trouve des gyromitres, beaucoup. De nouveau, elle fouine et tournicote . Moi, je dors un peu. Nous poursuivons la balade vers la grande prairie, là où elle a ses habitudes. Les vaches grises nous accueillent au bruit de leur cloche, nous regardent et continuent de manger. Elle se débarrasse du sac et d’un bâton, il est 10h30. Elle monte un peu vers les sapins et elle trouve des morilles noires. Un autre monsieur, plus bas , fait la même chose, je pense, car il a une poche en plastique à la main lui aussi.
Enfin, elle s’assoit sur une pierre bien plate, un peu en hauteur et ouvre son sac. On va manger ! Elle ouvre difficilement une boite de sardines. L’attache s’est cassée ! heureusement qu’elle a son Opinel, elle continue avec le couteau pour terminer. Elle trempe un peu de pain dans l’huile, pour nous. Je le mange, mais je n’aime pas le pain. Alors, elle divise en trois une sardine et nous l’offre. Humm , ça j’aime. J’ai le droit de lècher l’huile qui reste. On est tous fatigués et nous nous reposons un peu. Maman se lève, c’est le départ pour le retour. Je suis encore bien las. Je la laisse partir , mais elle m’appelle . A peine rentrés dans le bois, là voilà qui se baisse pour ramasser deux belles morilles. Donc en faisant le chemin inverse, nous trouvons d’autres morilles et gyromitres, faute de mousserons, ( il y reviendra dans 15 jours pour voir ). Il est temps de repartir. La descente est lente, car elle a mal à ses rotules . Il est 13h30 et il fait très chaud. Je m’arrette souvent pour m’allonger dans l’herbe fraiche. Enfin , nous trouvons un joli coin et tout le monde peut se coucher. Marmota en profite pour téléphoner et nous repartons. Nous avons mis , plus de temps pour descendre que pour monter. Ma maîtresse a mal aux jambes. Moi, je n’en peux plus. Tout le long du chemin, je me suis allongé, vu que j’allais plus vite que ma maîtresse.
Marmota a souvent dérapé à cause des petits cailloux, sur le chemin du retour, mais elle n ‘est pas tombée. il est 16h et nous sommes enfin de retour. Je m ‘étale de tout mon long, à côté de la fontaine tandis que ma maîtresse rentre au frais. Je les rejoints pour grignoter quelques croquettes , pendant que marmota se douche. Il lui reste à nettoyer les champignons.
Je suis bien content de la balade. J’en ai bien profité. Je trouve que, faire tout ce chemin pour quelques champignons, c’est un peu ridicule. Mais ma maîtresse aime ça, monter tout en haut et descendre. Elle m’a fait écouter les chants des oiseaux, mais j’aime mieux les attraper. Je la suivrai encore si je peux et si elle le veut bien.
Merci de m’avoir lu. Je vous serre la patte à tous, mais en retour j’aimerai bien une caresse et vous aurez droit à mes <> très forts.. ..chutt…..je dors déjà.